samedi 1 mai 2010

Docteur Attali

Voici ce qu'écrit Jacques Attali (un homme très souriant) dans l'Express de cette semaine (c'est à la fin de l'article):

"(...) L'Etat mythomane se fait prendre au piège de la réalité: à un moment le citoyen se rend compte qu'on lui a fait des promesses intenables, qu'on lui verse de l'argent qu'on n'a pas, qu'on a fait des lois que personne ne cherche à faire appliquer. Il réalise alors qu'il a, face à lui, un grand malade qu'il faut traiter comme tel. Qu'il ne sert à rien de l'insulter, de le maudire, de le traiter de menteur. Il faut seulement le mettre hors d'état de nuire. Hors d'Etat de nuire."


PLG

Nota: Loi du 29 juillet 1881, article 48-6: "Toute association, régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits, se proposant, par ses statuts, de combattre les violences ou les discriminations fondées sur le handicap ou d'assister les victimes de ces discriminations peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les délits prévus au neuvième alinéa de l'article 24, au troisième alinéa de l'article 32 et au quatrième alinéa de l'article 33, ainsi que les délits de provocation prévus par le 1° de l'article 24, lorsque la provocation concerne des crimes ou délits aggravés en raison du handicap de la victime.
Toutefois, quand l'infraction aura été commise envers des personnes considérées individuellement, l'association ne sera recevable dans son action que si elle justifie avoir reçu l'accord de ces personnes."
Loi du 29 juillet 1881, article 24, alinéa 9: "Seront punis des peines prévues à l'alinéa précédent ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap ou auront provoqué, à l'égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal.
En cas de condamnation pour l'un des faits prévus par les deux alinéas précédents, le tribunal pourra en outre ordonner :
1° Sauf lorsque la responsabilité de l'auteur de l'infraction est retenue sur le fondement de l'article 42 et du premier alinéa de l'article 43 de la présente loi ou des trois premiers alinéas de l'article 93-3 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle, la privation des droits énumérés aux 2° et 3° de l'article 131-26 du code pénal pour une durée de cinq ans au plus ;
2° L'affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-35 du code pénal."
Voir également la jurisprudence ( notamment page 2278 de la 106ème édition du code pénal: "provocations")

Oui... il y a certaines catégories de personnes chez lesquelles le sourire est un rictus.

Yvan Le Bolloc’h : Donc, il faut savoir que le gamin ( NDLA: un nourrisson: voir la vidéo) va s’en sortir finalement et c’est quand même ça le plus important de l’histoire. Dans quelles conditions vous êtes tombé là-dessus, Jean-Jacques ?
Jean-Jacques Goldman : Un soir, tu rentres de studio, n’importe quoi. Tu te fous devant la télé, tu zappes et puis tout à coup tu es happé par ces images. Tu te dis : "Mais c’est pas possible !". Ces images tellement violentes, tu te dis : "Mais il y a une espèce de complaisance, comme ça, à montrer ça. Qu’ils le jettent à la poubelle et puis qu’on n'en parle plus !".