dimanche 23 mai 2010

samedi 22 mai 2010

"Ainsi ne pouvant faire...

... que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste." (Blaise Pascal)



Monsieur Denis Robert.
(Il fut condamné, à « faire amende honorable devant la principale porte de [Clearstream]», où il devait être « mené et conduit dans un tombereau, nu, en chemise, tenant une torche de cire ardente du poids de deux livres » , puis « dans le dit tombereau, à la place de Grève, et sur un échafaud qui y sera dressé, tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite tenant en icelle le [stylo] dont il a commis le dit [crime], brûlée au feu de soufre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l'huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et soufre fondus et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent .»

En gros, disons qu'il en a bavé quoi...)




Extraits des pages 326, 108, 41, 93, 22, 123, 315 & 129:

On peut tout dissimuler grâce à Clearstream - et au Luxembourg. Clearstream-Luxembourg: double protection. On peut dissimuler les sponsors des terroristes (voir les banques proches d'Al Qaida retrouvées dans les comptes non publiés) comme les corrupteurs et les trafiquants d'armes (voir l'affaire des frégates, décrite par Joël Bucher) ou les fraudeurs (voir les comptes non publiés de Paneurolife). On peut aider certains États (voir comment Ernest Backes a payé une partie de la rançon des otages américains détenus en Iran), tout comme certaines banques centrales (voir le compte DGSE de la banque de France). Et même des sectes (voir nos dernières découvertes).
Comment des banques centrales -la Banque de France, la Banque d'Angleterre et les autres- ont-elles pu se fourrer dans un tel piège? Comment peut-on confier des opérations aussi importantes que celles des banques centrales à ces orga­nismes privés, non contrôlés et susceptible d'être infiltrés par des sectes?
Clearstream n'est pas contrôlé. Un organisme non contrôlé se développe d'une manière incontrôlable et répond à une logique interne originale. Des logiques s'affrontent et finissent par cohabiter. Le profit efface les scrupules. Le mimétisme ambiant rend aveugle. Les nettoyeurs font le reste. Et puis cette secte (NB : l’Eglise de Scientologie). Ne pas trop se polariser sur elle. La secte pourrait elle-même être infiltrée par des services secrets, par exemple. Américains, par exemple ... Mettre un œil dans Clearstream, c'est mettre un œil dans les petites affaires du monde.

(...)

Ernest a toujours pensé que des sociétés discrètes comme l'Opus Dei ou la Commission Trilatérale(1), ou plus informelles encore comme le Groupe de Bilderberg, se servaient d'outils comme Clearstream pour s'informer sur les affaires du monde.
(...)
Je ne crois pas aux complots. J’ai parfois pensé que derrière André Lussi et le conseil d’administration de Clearstream, à l'insu de certains administrateurs, une organisation tirait les ficelles. Se servait des informations générées par le système pour exercer des pressions et du pouvoir. Une influence.
(...)
Le système bancaire luxembourgeois s'est développé, depuis la Seconde Guerre Mondiale, sous l'impulsion des Etats-Unis. Après la guerre, beaucoup d'intérêts américains ont trouvé au Luxembourg un tremplin vers le reste de l'Europe, et un refuge. Le Luxembourg est devenue leur tête de pont, leur «52e Etat».

(...)

Une des remarques qui m'a le plus déprimé, depuis la sor­tie du premier livre, est venue du Belge Jean-Jacques Wiseur, un ancien ministre de l'Économie et des Finances. Nous avions rendez-vous avec lui en septembre 2001, dans une annexe du Parlement belge. Alors que je m'inquiétais des arnaques bancaires réussies grâce à Clearstream et des pertes subies par les États, donc les contribuables, ce dernier nous a confié (nous étions une dizaine autour de lui) : «Mais, Monsieur, ce que vous dénoncez, nous le savons déjà. Que les banques trichent sur leur bilan et leurs bénéfices est une évi­dence! Que voulez-vous que nous fassions? Nous négocions, jusqu'à ce que la prochaine se fasse prendre. »
En deux phrases, lâchées avec un sourire contrit, ce ministre de l'Économie et des Finances résumait la démis­sion des politiques face aux banquiers. En oubliant l'essen­tiel : l'argent ainsi «épargné» appauvrit les États, et donc les habitants de ces États, inégaux devant l'impôt. Je ne jette pas la pierre à ce ministre belge. Lui, au moins, a l'honnêteté de reconnaître son infortune.
La loi du silence fonctionne chez certains banquiers comme chez les mafieux. La criminalité financière n'est pas marginale, elle est intégrée au système. Les paradis fiscaux sont au cœur de la finance, et non à la marge de celIe-ci. C’est une donnée à prendre très tôt en compte. Cette évi­dence s'est imposée à moi au fil des jours et des découvertes.

(...)

Sur le marché des produits dits «dérivés », des brokers-dealers de plus en plus nom­breux achètent et vendent ce qu'ils ne possèdent pas encore. Pour garantir les achats et les ventes, une caution minimum suffit. Si l'affaire se plante, le broker-dealer pourra toujours compenser grâce ... à de nouveaux produits à terme. Du vent pour du vent. Clearstream ne contrôle rien, et Clearstream n'est pas contrôlée.
(...)
Quand on a 10 euros, on spécule sur 100. Les banquiers font l'essentiel de leurs profits sur ce calcul virtuel. Leur acti­vité repose à 90 % sur des opérations qui ne sont basées que sur de la spéculation. Ce que l'on cache au Luxembourg dans des comptes non publiés, ce sont des écritures comptables qui n'ont aucune justification économique. Sinon celle de la fuite en avant de ce que les banquiers appellent « les futures ». Voilà ce que j’ai compris. Voilà aussi à quoi sert Clearstream.

(...)

Quand on a touché à ça, au pouvoir des banquiers, à l'hypocrisie des paradis fis­caux, on ne peut plus faire de la politique comme avant. Aujourd'hui, être un véritable homme politique, c'est forcé­ment s'attaquer d'abord à ce problème. Tout en dépend les fermetures d'usines, les affaires politico-financières".


Denis Robert a écrit "Révélation$" en 2001.
"La Boîte noire" en 2002.

Bonne soirée et bon dimanche 23 mai 2010!


http://lesoutien.blogspot.com/



PLG.



(1) cf. message du 17 avril dernier (http://209.85.135.132/search?q=cache:P4_STeUwJKsJ:www.freedomdomain.com/Neworder/connections01.html+dennis+wheatherstone+frank+wisner+Jr&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr):
...un lien qui fonctionnait il y a quelques jours....

jeudi 13 mai 2010

En rude procession

"Pour mentir, un diplomate n'a qu'à se taire ; et s'il parle, un diplomate sincère croit qu'il pense vraiment une partie de ce qu'il dit." (Robert Hollier).




Il y a une dizaine de jours, De Villepin s'est entretenu avec des étudiants.

Extrait.

"[Le plan de sauvetage de la Grèce] est nécessaire parcequ'il est l'expression de la solidarité entre la Grèce et le reste de l'Europe. (...) [Mais] le plan que la Grèce va devoir s'imposer est un plan extrêmement rude: passer en un temps très court -puisque c'est à l'échéance de 2014, d'un déficit de 14% à 3% (...) c'est un défi sans précédent! Et je dois avouer que j'ai quelques réserves et quelques doutes dans la capacité d'un pays quelconque à faire un tel effort dans une période aussi courte. Si l'on prend l'exemple de la France, nous avons, en termes de réduction des déficits, réussi à faire l'effort maximal de 0,7 points par an sur une période de 2 ans: c'est le maximum de ce que nous avons été capables de faire au cours des dernières années. Et il se trouve que c'est sous mon gouvernement que cet effort a été fait -entre 2005 et 2007. (Ce n'est pas une coïncidence, bien évidemment.)"

Effectivement, il aurait sans doute été plus prudent de voir si un "tel effort" était possible avant de se lancer (en faisant un test avec la Corse par exemple).
En fait, n'oublions pas que De Villepin est diplomate de formation.
Il convient donc de traduire.

"[Le plan de sauvetage de la Grèce] est à éviter parcequ'il est l'expression du retour de pratiques païennes honteuses qui ont été condamnées à maintes reprises par l'Eglise Catholique."

Illustration: 

"Le chiffre: 163 200 000 Euros. C'est le gain potentiel de la France sur le dos de la Grèce. Les pays européens facturent en effet 5% d'intérêt à Athènes pour leur aide de 30 milliards d'euros. Or le trésor français se procure de l'argent à 2,28% sur les marchés ( à échéance de cinq ans). Résultat de l'opération: une marge de 2,72% à empocher sur 6 milliards d'euros, la quote-part française.(...)" (Magazine "l'Expansion", n°752:)

Vive la solidarité entre la Grèce et le reste de l'Europe!

"T'as plus de sous mon kokos? Attends... tonton Rothschild va s'occuper de toi!

-Aouch!
-T'inquiète pas mon kokos, tonton Rothschild te construira un hôpital quand il aura fini - et pis David rasera cette horreur d'Acropole pour mettre un mémorial Shoah à la place."

On se demande pourquoi sa sainteté le pape Benoît XVI, en sus du mariage gay et de l'avortement, n'a pas condamné le système financier païen...

samedi 8 mai 2010

Le huit mai sonnez l'hallali

En page 9 du journal "La Montagne", le lecteur découvre un scoop: on vient de trouver une nouvelle shoah (qu'avant elle existait pas!)

Ca s'appelle "La Shoah par balle".
C'est tout nouveau.
Ca vient de sortir.

En voici des extraits - attention c'est très triste et ça fait très peur.

"Cusset: la Shoah par balle expliquée aux lycéens.

"(...) Lundi (...) une conférence a été donnée par Pierre-Philippe Preux, historien et membre de l'association Yahad in Unum sur le thème de "La Shoah par balle".
Durant une heure et demie, les lycéens sont restés suspendus aux lèvres du conférencier, stupéfaits par ce témoignage hors du commun. La Shoah par balle n'a laissé quasiment aucun survivant. (...) L'association recherche également à localiser les fosses communes où ont été ensevelis plusieurs millions de juifs, afin de permettre aux associations juives de sécuriser et de sanctuariser ces lieux de souvenir.
(...)
Des récits effrayants de gens encore traumatisés qui, parfois, ont été forcés d'aider les bourreaux nazis dans leur sinistre besogne. Photos à l'appui, Pierre-Philippe Preux leur a raconté l'inconcevable: les juifs alignés le long des fosses, nus, et abattus d'une balle dans la nuque. Certains, enterrés vivants pour économiser les munitions (NB: LOL, quels radins ces nazis!). Les nazis prenant des photos, comme de sinistres cartes postales envoyées à leur famille (2)..."


samedi 1 mai 2010

Docteur Attali

Voici ce qu'écrit Jacques Attali (un homme très souriant) dans l'Express de cette semaine (c'est à la fin de l'article):

"(...) L'Etat mythomane se fait prendre au piège de la réalité: à un moment le citoyen se rend compte qu'on lui a fait des promesses intenables, qu'on lui verse de l'argent qu'on n'a pas, qu'on a fait des lois que personne ne cherche à faire appliquer. Il réalise alors qu'il a, face à lui, un grand malade qu'il faut traiter comme tel. Qu'il ne sert à rien de l'insulter, de le maudire, de le traiter de menteur. Il faut seulement le mettre hors d'état de nuire. Hors d'Etat de nuire."


PLG

Nota: Loi du 29 juillet 1881, article 48-6: "Toute association, régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits, se proposant, par ses statuts, de combattre les violences ou les discriminations fondées sur le handicap ou d'assister les victimes de ces discriminations peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les délits prévus au neuvième alinéa de l'article 24, au troisième alinéa de l'article 32 et au quatrième alinéa de l'article 33, ainsi que les délits de provocation prévus par le 1° de l'article 24, lorsque la provocation concerne des crimes ou délits aggravés en raison du handicap de la victime.
Toutefois, quand l'infraction aura été commise envers des personnes considérées individuellement, l'association ne sera recevable dans son action que si elle justifie avoir reçu l'accord de ces personnes."
Loi du 29 juillet 1881, article 24, alinéa 9: "Seront punis des peines prévues à l'alinéa précédent ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap ou auront provoqué, à l'égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal.
En cas de condamnation pour l'un des faits prévus par les deux alinéas précédents, le tribunal pourra en outre ordonner :
1° Sauf lorsque la responsabilité de l'auteur de l'infraction est retenue sur le fondement de l'article 42 et du premier alinéa de l'article 43 de la présente loi ou des trois premiers alinéas de l'article 93-3 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle, la privation des droits énumérés aux 2° et 3° de l'article 131-26 du code pénal pour une durée de cinq ans au plus ;
2° L'affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-35 du code pénal."
Voir également la jurisprudence ( notamment page 2278 de la 106ème édition du code pénal: "provocations")

Oui... il y a certaines catégories de personnes chez lesquelles le sourire est un rictus.

Yvan Le Bolloc’h : Donc, il faut savoir que le gamin ( NDLA: un nourrisson: voir la vidéo) va s’en sortir finalement et c’est quand même ça le plus important de l’histoire. Dans quelles conditions vous êtes tombé là-dessus, Jean-Jacques ?
Jean-Jacques Goldman : Un soir, tu rentres de studio, n’importe quoi. Tu te fous devant la télé, tu zappes et puis tout à coup tu es happé par ces images. Tu te dis : "Mais c’est pas possible !". Ces images tellement violentes, tu te dis : "Mais il y a une espèce de complaisance, comme ça, à montrer ça. Qu’ils le jettent à la poubelle et puis qu’on n'en parle plus !".

Quos hic non plus sexaginta...

... adversi totius agminis.
Moles constravit.
Vita priam quam virtus
milites deservit gallicos.
Die XXX mensi apr. anni MDCCCLXIII.
In memoriam hoc monumentum suis patria ponebat.

Anno MDCCCXCII.




Ils furent ici guère plus de soixante, opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage délaissa ces soldats français le 30 avril 1863.
A leur mémoire la Patrie éleva ce monument.

Année 1892.