samedi 31 octobre 2009

O pays multicolore!



Campagne brionnaise



Du ciel, Dieu fait descendre
La pluie ; eau qui engendre
Toutes sortes de plantes
Et fruits : oliviers,
Céréales, palmiers,
Et vignes opulentes ;

A ceux qui réfléchissent,
Dieu donne ses indices.

Il a, pour votre appui,
Créé le jour, la nuit,
Le soleil et la lune ;
Les astres, à son ordre,
Poursuivent sans désordre
Leurs courses opportunes.

A ceux qui réfléchissent,
Dieu donne ses indices.

Sa création, sur terre,
Est variée ; sur mer,
Vous voyez les bateaux
S’élancer avec bruit
Pour rechercher le fruit
De l’onde, et ses joyaux.

Qui sait si vous saurez,
Un jour, lui être gré ?

Il a, sur cette terre,
Mis chemins et rivières,
Et, comme des pilastres,
Appuyé sur les cieux
Les massifs montagneux
Qui caressent les astres.

Irez-vous donc, pour tant de bien,
Adorer ceux qui ne créent rien ?


Librement inspiré des versets 10 à 17 de la sourate « Les abeilles » du Coran

vendredi 30 octobre 2009

Et ça continue, encore...

et encore!

"La décision d'un juge d'instruction français ouvrant la voie à une enquête sur les logements de luxe et les avoirs bancaires détenus en France (1) par trois présidents africains a été annulée en appel à Paris. Ce dossier visait les biens détenus par la famille d'Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzavile) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale). (...) Transparency International va se pourvoir en cassation.
(...)
Me William Bourdon, avocat de Transparency, considère que la décision de la chambre d'instruction est politique. "Aujourd'hui, c'est champagne pour l'association de malfaiteurs franco-africaine, qui organise et tire profit du pillage des deniers publics africains", a-t-il dit à la presse. (...) Les plaignants ont accusé le parquet, qui a suscité l'examen du dossier en appel, d'agir comme "bras armé de la raison d'Etat".
"

Reuters, jeudi 29 octobre 2009.

Quelle effronterie ce maître William Bourdon!
Quel culot ces plaignants!

"Une association de malfaiteurs franco-africaine"?
De quoi parle donc cet avocat de malheur (probablement raciste)?...
De l'équipe de France de football?

Bien sûr.

"Intronisé président de la république gabonaise le 16 octobre 2009 dernier, Ali Bongo va aussi prendre les commandes de la Grande Loge du Gabon (GLG), une loge franc-maçonnique africaine, fille de la GLNF (Grande Loge Nationale de France).
(...)
Ceci prouve (...) qu'on peut être difficilement président de la république dans la sphère des ex-toujours colonies françaises - sans faire partie de la franc-maçonnerie. Yayi Boni du Bénin a pu évidemment nier qu'il était bon chrétien mais il n'est pas interdit à un franc-maçon d'être un bon chrétien et j'en connais beaucoup qui le sont. Nous savons par exemple que monsieur Denis Sassou Nguesso va à à la messe de temps en temps
."

Demain le Congo Brazaville, mercredi 21 octobre 2009.


(1) pas grand-chose: juste 39 propriétés et 70 comptes bancaires pour Omar Bongo et ses proches, et 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso.

lundi 26 octobre 2009

Ne pas rire avec la loi... (7)

...sauf quand on est franc-maçon:
dans ce cas, en général, on peut carrément s'asseoir dessus.



"Depuis plus de quinze ans, les scandales se succèdent. Avec le temps, au fil des dossiers, un point commun revient avec insistance: l'implication de franc-maçons. Comme si les réseaux maçonniques et leur culte du secret offraient aux amateurs de trafics discrets une coquille idéale pour abriter leurs intrigues.
Bien sûr beaucoup d'initiés sont sincères. Ils sont d'ailleurs les premiers à s'inquiéter des dérives les plus sérieuses.
Au terme de deux années d'enquête et grâce aux révélations de hauts responsables révoltés par ce qu'ils ont vu, Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre décortiquent les codes et les coutumes de cette société "philosophique" et lèvent un coin de voile sur l'un des secrets les mieux gardés de la société française: l'existence de pouvoirs invisibles, souvent au-dessus des lois."

"Ce livre (...) fait évènement parcequ'il soulève, à travers l'accumulation des révélations, une question fondamentale: l'empire occulte de la franc-maçonnerie ne devient-il pas une menace pour la démocratie?" D.J. - "L'Express"

"(...)un livre au vitriol." Caroline Brun - "Le Figaro"




Ghislaine Ottenheimer & Renaud Lecadre, Les frères invisibles, Editions Albin Michel - Pocket(1), Paris, 2001, postface.



(1) 6,50 Euros

jeudi 22 octobre 2009

Conseil de l'Ordre

Le mardi 22 septembre, je signalai avoir envoyé « aux 95 conseils départementaux de l’ordre des médecins de métropole » un lien internet. Ce lien internet permettait de découvrir mon petit témoignage personnel concernant le fonctionnement du Conseil de l’Ordre des Médecins, que le président François Mitterrand qualifiait d’ « offense à la démocratie » et souhaitait supprimer, en 1981.
Comme par ailleurs je signalai également « n’[avoir] pas encore obtenu de réaction, ou plutôt d’explication, à mes interrogations et à mon mécontentement » que j’avais exprimés le 12 août au même conseil départemental de l’ordre des médecins, il me paraît normal, aujourd’hui, et un mois plus tard, d’informer le lecteur de ce qu’il en est. En effet, 30 jours constituent un délai à l’issue duquel un courrier –ou un courriel, du Conseil Départemental Ordre des Médecins de l’Essonne, à Corbeil Essonnes, a eu le temps de parvenir dans l’Allier, à Cusset. Par exemple.
En tout et pour tout j’ai reçu une réponse. Celle du docteur Gérard Ayache, secrétaire général du Conseil Départemental Ordre des Médecins de Seine et Marne. En voici ci-dessous la copie avec ma réponse :








J’ai cherché dans le Robert les termes qui, à mon sens, sont susceptibles de qualifier au mieux le Docteur Gérard Ayache :

1) Abruti, ie adj. 1 Abruti de, par, hébété. « Immobile, abruti d’étonnement et de souffrance » (Maupassant) 2 FAM. Sans Intelligence. Ce type est complètement abruti. => idiot, stupide. n. Personne stupide. Espèce d’abruti !
(Le docteur Gérard Ayache ne parvient pas à comprendre qu’un message émanant de « Pierre-Louis Guyot » et signé PLG ne peut en aucun cas provenir d’une « madame ». Il ne parvient pas à comprendre non plus qu’après 13 courriers adressés au conseil ordre des médecins pour un effet nul –comme expliqué dans le document qui lui a été transmis, on n’a plus trop envie d’en écrire un quatorzième.)

2) Alcoolique adj. I 1. Qui contient de l’alcool. Les boissons alcooliques. => alcoolisé. 2. Qui boit trop d’alcool. Il est alcoolique. n. Personne atteinte d’alcoolisme. Un, une alcoolique. abrév. FAM. ALCOOLO. II Relatif aux alcools(II)
(Le docteur Gérard Ayache a fait montre de l’incompréhension signalée ci-dessus parce qu’il était ivre mort le vendredi 2 octobre à 15h50)

3) Provocateur, trice n. (latin => provoquer) 1 rare au fém. Personne qui provoque, incite à la violence. => agitateur. 2. Personne qui incite qqn, un groupe à la violence, à l’illégalité, dans l’intérêt du pouvoir ou d’un parti opposé. Adj. Agent provocateur.
( Le docteur Gérard Ayache a parfaitement compris mon mécontentement. Il a remarqué que, parmi les noms de médecins qui ont traité mon affaire, les noms juifs sont surreprésentés par rapport à leur proportion dans l’ensemble de la population française. Il a également remarqué, bien évidemment, que j’incrimine en particulier mon ancien médecin et le président du conseil national de l’ordre des médecins qui portent un nom juif -pour l’un, et un nom juif et la kippa -pour l’autre. Par conséquent, il parie sur le fait qu’à la lecture de sa réponse « Madame, Monsieur Pierre-Louis Guyot » va perdre patience et révéler enfin au grand jour sa véritable nature d’antisémite néo-nazi en répondant du tac au tac « va niquer ta mère enculé de youtre. » Auquel cas il va me poursuivre en justice en vertu de l’article R 624-4 alinéa 1 du code pénal et de l’article 29 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881 (injure raciale non publique –contravention de 4ème classe punie de 750,00 Euros d’amende), éventuellement en vertu de l’article R 624-4 alinéa.2 du code pénal et de l’article 29 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881 (injure non publique à raison de l’orientation sexuelle –contravention de 4ème classe punie de 750,00 Euros d’amende), et, surtout, en vertu d’un arrêt de la cour de cassation (jurisprudence n°36 de l’article 1 de la loi du 29 juillet 1881) qui permet d’obtenir des dommages et intérêts sur le fondement de l’article 1382 du code civil. Intérêt de la démarche : grâce à cette provocation à laquelle j’ai eu le malheur de répondre, d’une part il va gagner de l’argent, et d’autre part il va me décrédibiliser aux yeux de l’opinion en me faisant passer pour un primate antisémite. De cette façon les accusations que je porte à l’encontre du Dr Michel Legmann dans l’acte 2 de « après le calme l’orage » ne relèveront plus que des motivations haineuses et méprisables d’un raciste mythomane « capable de monter des opérations qui sont indignes ». (« [Il] tient à le dire publiquement »)

Par conséquent, je viens d’envoyer au Dr André Deseur, président du Conseil Départemental Ordre des Médecins de Seine et Marne un courriel lui demandant s’il trouvait normal qu’un secrétaire général de conseil départemental de l’ordre des médecins soit un abruti, un alcoolique ou un provocateur.
C’est une « supposition de ma part ».
Comme j’ai observé que lorsque un médecin psychiatre « suppose » qu’un de ses anciens patients est un fou le conseil national ordre des médecins n’hésite pas à rendre cette « supposition » « publique par affichage », j’ai décidé, moi aussi, de rendre ma « supposition » « publique par affichage ».

Enfin, signalons quand même au lecteur que le conseil départemental Ordre des Médecins de Seine et Marne s’était illustré il y a une douzaine d’années de cela, notamment en la personne … du Dr André Deseur. Le conseil menaçait de poursuivre les médecins qui souhaitaient adhérer à la nouvelle convention médicale de l’époque. Pour le Dr Richard Bouton, alors président du syndicat de généralistes MG-France, «le conseil de l'ordre de Seine-et-Marne [tentait] d'intimider les médecins en les menaçant de poursuites pour qu'ils n'adhèrent à aucune des conventions médicales. C'[était] tout à fait inadmissible. Au final, c’[étaient] les patients qui en [faisaient] les frais». (Libération du 3 mai 1997)

jeudi 15 octobre 2009

Nous prend-on pour des gogos? complément (2)

Suite au précédent message...

Cet extrait du Guide de la nomenclature des achats publics, de Antoine Alonso et Dominique Legouge (Editions ESF, 2002), page 183:
"Concrètement les manquements donnant lieu à condamnation pour "favoritisme" sont les mêmes que ceux donnant lieu à l'annulation des procédures de passation des contrats publics par le juge administratif.
Dès lors la méconnaissance des règles de computation des seuils est susceptible de constituer l'élément matériel du délit de favoritisme. Par exemple la chambre criminelle de la cour de cassation a considéré que le maire d'une commune commet le délit d'octroi d'avantage injustifié lorsqu'il attribue un marché de 550 000 Francs (selon l'ancien code des marchés publics) sans mise en concurrence (Cass. crim. 7 mars 2000, n°99-84117)
."
(La suite est tout aussi intéressante mais un peu indigeste).

Jurisprudence, datée du 20 avril 1998 (code pénal):
"Le délit d'atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public procède généralement d'actes pour partie occultes; il en résulte que le point de départ de la prescription doit se situer au jour où le délit est apparu et a pu être constaté dans des conditions permettant l'exercice de l'action publique."

Enfin, en dessert, Sophie Coignard nous livre un extrait du règlement d'une fraternelle ( pour simplifier, disons qu'une fraternelle est encore plus versée dans le "perfectionnement moral de l'humanité" qu'une simple loge maçonnique):
"La fraternité et l'amitié étant l'essence même de nos rencontres il est recommandé aux membres du CLUB DES 50 de ne pas spéculer maladroitement sur ces rapports privilégiés pour souhaiter obtenir d'un autre membre des avantages excessifs que sa situation semblerait pouvoir faire obtenir."
Oui, la journaliste a insisté sur "maladroitement" et "excessifs" afin de mieux mettre en évidence le souci qu'ont certains francs-maçons de nous encxxr discrètement, pendant notre sommeil, afin qu'on ne hurle pas tout de suite.

C'est au réveil que ça se gâte.

Gérard.

Nous prend-on pour des gogos? -complément

Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec l'univers mystérieux de la Franc-Maçonnerie, il convient de présenter brièvement les choses.

La Franc-Maçonnerie a essentiellement "une dimension éthique". Elle est « un système particulier de morale, enseigné sous le voile de l’allégorie au moyen de symboles » et « une alliance universelle d’hommes de bonne volonté, groupés pour travailler en commun au perfectionnement moral et intellectuel de l’humanité ».

C'est très beau et c'est très émouvant.

Le lecteur est peut-être curieux d'avoir un exemple de "travail en commun au perfectionnement moral et intellectuel de l'humanité"...
Parce qu'il se dit: "c'est quand même ballot qu'on puisse pas savoir qui c'est qu'est un franc-maçon pour aller lui faire un bisou et lui offrir des fleurs en remerciement!"

Qu'à cela ne tienne.
Exemple.

En avril 2008, monsieur Charles-Ceccaldy Rénaud décide de participer " au perfectionnement moral et intellectuel de l'humanité" en commençant, raisonnablement, par la ville de Puteaux. Il se dit comme ça: "Tiens! Et si je rénovais trois courts de tennis pour perfectionner les putéoliens?"
Alors du coup il fait un "Appel d'Offres Ouvert relatif à l'entretien et à la réparation des terrains sportifs de la Ville de Puteaux".

Quatre entreprises répondent:
1) S.A. "Béton Abdelkrim Charkaoui", de Puteaux.
2) S.A. "Chiment Joaquim Conceiçao", de Puteaux.
3) S.A. " Parpaings Pierre Durand", de Puteaux.
4) S.A.S. "Société Routiaire de Haute Corse", de Biguglia.

Assez bizarrement, c'est S.A.S. "Société Routiaire de Haute Corse" qui remporte le marché.
Pourquoi?

C'est tout simple.

Peu après l'"appel d'offre ouverts", monsieur Ceccaldy-Rénaud a invité monsieur Ange Antonini (PDG de Société Routiaire de Haute Corse) et le méchant monsieur Squarchini à "discuter en tablier du Concept d'Angoisse, de Soren Kierkegaard".
A l'issue d'un échange intellectuel brillant, la conclusion est tombée: " attention à ne pas se faire baiser avec le 432-14 du code pénal."

Quelques jours plus tard, grâce à sa connaissance époustouflante de Soren Kierkegaard, monsieur Ange Antonini remporte un marché d'environ 100 000 Euros H.T.!

C'est très beau et c'est très émouvant.


Gérard.


PS: on pourra donc:
1) lire Soren Kierkegaard
2) aller faire un bisou à monsieur Ceccaldy-Rénaud (avec des fleurs).

Nous prend-on pour des gogos?

Voici un lien où l'on peut signer la pétition suggérant à Jean Sarkozy d'aller jouer aux billes plutôt qu'à l'EPAD: http://www.mesopinions.com/Jean-Sarkozy--renoncez-a-postuler-au-poste-de-president-de-l-EPAD-petition-petitions-fdc75d89c604d782a5b2198681c67f26.html


Remarque: on apprend sur wikipédia que Christophe Grébert, le blogueur à l'initiative de cette pétition, fut poursuivi en justice par le maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, en 2004. Sur son blog, "il laissait entendre qu'une employée municipale avait été licenciée parce qu'elle avait dénoncé les conditions douteuses d'attribution d'un marché public."

Ce qui n'est pas dit sur wikipédia, c'est que Charles Ceccaldi-Raynaud est membre de la Grande Loge Nationale Française.

Il fut coopté au RPR par Achille Peretti, ancien maire de Neuilly sur Seine, ancien membre de la GNLF, et parrain de ... Nicolas Sarkozy.
Sophie Coignard nous explique en page 82 et 83, que "[Monsieur Charles-Ceccaldi Raynaud] a conquis la mairie de Puteaux et a régné sur cette ville richissime, grâce aux revenus fiscaux générés par la Défense, pendant 35 ans. Membre de la GLNF, il a gracieusement mis à la disposition de ses frères, pendant des années, une ancienne école pour faire office de temple."

Très gracieux ce Charles-Ceccaldi Raynaud!

mardi 13 octobre 2009

Faurisson le trouble-"fête"?

Avec son autorisation, je publie aujourd'hui un message que m'a envoyé le professeur Robert Faurisson il y a quelques jours.

PLG


En ce 9 octobre 2009, “Bocage” nous livre la traduction (rapide) en français d’une lettre adressée par le révisionniste américain Bradley Smith notamment au président de l’Université Harvard.

Il faut savoir que B. Smith avait envoyé à tous les journaux d’étudiants de toutes les universités de son pays un texte de nature révisionniste à publier (contre argent comptant) dans ces journaux.
Toutes ces universités ont refusé la publication de son texte sauf, PAR MIRACLE, l’une des plus prestigieuses, des plus riches et des plus juives : Harvard !!!
Comme le dit “Bocage”, cette publication “n’en finit pas de faire des vagues”.

Pour ma part, je dirais que cette affaire nous confirme qu’ il y a de plus en plus d’eau dans le gaz.

RF

Comme indiqué, la lettre de B. Smith date du 5 octobre. On en trouvera l’original à sous le titre “The Taboo Against Free Inquiry at Harvard University”.
Blog: http://bradleysmithsblog.blogspot.com/
Web: www.codoh.com
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“BOCAGE”
L'annonce passée par le révisionniste américain Bradley Smith dans "The Crimson", journal des étudiants de Harvard, n'en finit pas de faire des vagues.
Voici le communiqué que B. Smith vient d'adresser non seulement au président mais à tous les membres de l'administration de l'université, à toutes les organisations d'étudiants et à toute la presse sur l'ensemble du pays (traduction rapide):


President Drew Faust Office of the President Harvard University
Massachusetts Hall Cambridge, MA 02138 USA

5 Octobre 2009

Monsieur le Président,


Il semble que le corps enseignant de Harvard ait adopté une stratégie consistant à refuser de poser des questions sur les armes de destruction massive allemandes de la deuxième guerre mondiale (les chambres à gaz). Il semble également que, vu son silence, ce même corps enseignant de Harvard estime qu'il n'est pas convenable de mettre en question la "monstruosité unique" des Allemands, et qu'il ne veuille pas apporter son soutien aux étudiants de Harvard qui seraient prêts à un libre échange d'idées sur ces deux points. Le Bureau du Président soutient-il ce tabou? Je n'ai rien entendu qui me laisse penser que ce n'est pas le cas.

Le 8 septembre, le "Harvard Crimson" a publié mon annonce où je demandais pourquoi le général Dwight D. Eisenhower, dans [ses mémoires] "Crusade in Europe", avait choisi (choisi!) de ne pas mentionner les armes de destruction massive allemandes de la deuxième guerre mondiale, les "chambres à gaz". Mon annonce posait la question: "Pourquoi donc?" J'y demandais également qu'un professeur, quelqu'un, de l'Université de Harvard, me fournisse "preuve à l'appui, le nom d'une personne tuée dans une chambre à gaz d'Auschwitz".
Le 9 septembre, Maxwell L. Child, président du "Harvard Crimson", s'est cru obligé de présenter ses excuses pour avoir publié cette annonce, disant que le texte "contestait que l'Holocauste ait eu lieu" (il ne le contestait pas) et qu'il avait provoqué la colère de beaucoup de membres de la communauté de Harvard. Les responsables du "Crimson" ont alors publié une lettre spécifiant "Nous estimons qu'une telle annonce [sur ces questions] ne devrait jamais figurer dans les pages d'un journal d'étudiants".
Pas un membre du corps enseignant de Harvard n'a tenté de répondre à l'une ou l'autre de mes questions et il ne semble pas qu'un seul membre de ce corps enseignant de Harvard ait apporté son soutien aux étudiants journalistes du "Crimson" qui avaient été favorables à la publication de l'annonce. Quand les courriels, coups de téléphone et lettres se sont déversés sur le "Crimson" en provenance de groupes à-intérêt-spécial appartenant au campus ou extérieurs au campus, le corps enseignant de Harvard a joué le rôle de "spectateur" et laissé dans le pétrin les journalistes du "Crimson".

Monsieur le Président, pourquoi pensez-vous qu'il ne se trouve pas un universitaire, à Harvard, pour accepter de répondre à deux questions simples sur les armes de destruction massive allemandes? Pourquoi pensez-vous que le corps enseignant de Harvard refuse de soutenir des journalistes du "Crimson" qui sont en faveur d'un libre échange d'idées sur la question? Est-ce que le Bureau du Président confirme qu'il existe à Harvard un tabou interdisant de s'interroger sur l'opinion orthodoxe (celle de l'Etat) relative aux armes de destruction massive allemandes?
Ne pensez-vous pas qu'il est normal que les étudiants de Harvard soient au courant du fait que Dwight D. Eisenhower ait choisi (choisi!) de ne pas mentionner les chambres à gaz dans son "Crusade in Europe"? du fait que Winston Churchill, dans les 6 tomes de son "Histoire de la 2e guerre mondiale", ait choisi de ne pas mentionner les chambres à gaz? du fait que Charles De Gaulle ait choisi de ne pas mentionner les chambres à gaz allemandes dans ses "Mémoires"? du fait que, alors que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, rien que le mois dernier, s'est adressé à l'Assemblée générale des Nations unies pour proclamer que les protocoles de Wannsee contenaient des renseignements "précis" sur l'extermination des juifs, les gens qui ont produit ces protocoles aient choisi de ne pas mentionner les chambres à gaz? Que pense le corps enseignant de Harvard de cette "précision"? Exactement?
Peut-être estimez-vous que poser des questions critiques sur les armes de destruction massive allemandes c'est faire preuve de "haine". Si c'est le cas, c'est que vous considérez le fait de poser de telles questions comme un problème moral. Je le vois, moi aussi, comme un problème moral mais d'un point de vue, à mes yeux, différent. Je considère comme immoral de supprimer la liberté intellectuelle à Harvard, comme de la supprimer où que ce soit. Je considère comme immoral que le corps enseignant de Harvard (ou tout autre corps enseignant) ne vienne pas en aide à des étudiants qui ont fait le choix d'un libre échange d'idées et d'une presse libre; qu'il est immoral que le corps enseignant de Harvard exploite un tabou interdisant à des étudiants de s'interroger sur une accusation de monstruosité unique régulièrement portée contre autrui.
Le corps enseignant de Harvard a le droit d'être sceptique face à chacun des arguments révisionnistes mettant en doute les armes de destruction massive allemandes. Le scepticisme, ce n'est pas un péché. Les révisionnistes sont sceptiques face aux allégations officielles concernant les ADM allemandes et ils ont publié une vaste documentation expliquant les raisons de leur scepticisme. A ma connaissance, il n'y a pas un seul professeur à Harvard qui ait publié dans un seul journal évalué par ses pairs un seul article qui illustrerait l'inanité d'un texte révisionniste fondamental sur les ADM allemandes. Le scepticisme du corps enseignant de Harvard, alors, ne fait que révéler sa crédulité.

Monsieur le Président, estimez-vous normal que le Bureau du Président permette et même approuve qu'un tabou l'emporte sur la liberté intellectuelle à Harvard? qu'un tabou puisse servir à interdire un libre débat dans des publications d'étudiants sur la question de l'utilisation par les Allemands d'armes de destruction massive? Si c'est le cas, à quoi devrai-je distinguer un membre de votre faculté adepte de ce tabou particulier d'un membre du culte du cargo des mers du Sud adepte de quelque autre tabou? A ses pantalons?

Merci de votre attention

Bradley R. Smith, Fondateur du Committee for Open Debate on the Holocaust [Comité pour un débat public sur l'Holocauste]
PO Box 439016
San Ysidro, California 92143
Bureau: 209 682 5327
Courriel: bradley1930@yahoo.com
Site: www.codoh.com

NOTE: J'enverrai copie de cette lettre à quelques-uns de vos collègues ainsi qu'à d'autres personnes qui, je pense, devraient être intéressées.

lundi 12 octobre 2009

Un belge lit les images

Ci-dessous quelques extraits(1) de l’ouvrage de Paul-Eric Blanrue « Sarkozy, Israël et les juifs », qu’il me semble indispensable d’avoir dans sa bibliothèque.
Rappelons que l’historien a été obligé de frapper à la porte d’un éditeur belge pour parvenir à diffuser son livre !
C’est affreux.
Bien évidemment, ces belges n’ont pas encore compris toute la portée de « Sarkozy, Israël et les juifs » : voilà pourquoi je recommande vivement aux lectrices et lecteurs français de se pencher eux-mêmes sur la question.

Cordialement.

PLG

PS: j'aime me faire bien voir.





"Fondé en mars 2009, sur le modèle du Tribunal international des crimes de guerre créé lors de la guerre du Vietnam par Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre, le tribunal d'opinion [Russel sur la Palestine] a pour objectif de « mobiliser les opinions publiques pour que les Nations unies et les États membres prennent les mesures indispensables pour mettre fin à l'impunité de l'État d'Israël, et pour aboutir à un règlement juste et durable de ce conflit».
L'organisme ne siégera qu'en 2010; pour le moment, il enquête. Pour la France, on y remarque, entre autres, la présence du journaliste Henri Alleg; de l'ancien résistant Raymond Aubrac; du philosophe Étienne Balibar; de l'éditeur et écrivain Éric Hazan; de Stéphane Hessel, ambassadeur de France; du géné­ticien Albert Jacquard; d'Alain Joxe, directeur d'Etudes à l'EHESS; de l'écrivain François Maspero; de Gustave Massiah, président du CRID (Centre de recherche et d'information pour le développement); de l'écrivain et ancien ambassadeur Éric Rouleau; de l'avocat François Roux; du physicien Gérard Toulouse.
À la lecture de ces noms, on peut se demander où sont passés les intellectuels parisiens, qui militent pour le Darfour au nom des droits de l'homme, avec une véhémence inattendue, s'agissant d'un pays que rien ne rattache à l'histoire des Français en général, ni des Français juifs non plus. BHL, qui a écrit une biographie de Sartre, ne paraît pas tenté de suivre l'exemple de son héros lorsqu'il s'agit de l'adapter aux temps présents. Ni lui, ni ses confrères, ni le CRIF, ni d'ailleurs les hommes politiques proches de la majorité présidentielle.
Au contraire, les réseaux pro-israéliens français bombent le torse et ne tolèrent pas la moindre critique, créant un climat orwellien, où la paix devient la guerre et où la liberté se réduit à l'esclavage. Leurs faiblesses argumentaires les entraînent à réclamer une véritable dictature de la pensée pour imposer des points de vue que les faits contredisent; une bonne partie des élites, animées par la peur des banlieues (suspectées d'être un sanctuaire de terroristes en puissance puisque rassemblant une forte population d'origine immigrée), les suivent, comme l'indique leur silence sur la question.
Or le fait est indéniable: le judaïsme et le sionisme sont de natures différentes.
L'un et l'autre peuvent se croiser, se rencontrer, se superposer, mais aussi entrer en contradiction et même s'exclure. Cette information capitale est dissimulée par les réseaux pro-israéliens, qui agrègent ces deux notions pour satisfaire des inté­rêts immédiats, sans se soucier des dégâts qu'ils peuvent causer. Avant qu'une catastrophe n'advienne, il serait «temps», comme dit Naomi Klein, que la communauté juive de France dénonce le comportement irresponsable de ses représentants et de Nicolas Sarkozy pour s'engager dans une voie qui la libère des mots d'ordre figés et stéréotypés.
(…)

Comme en Israël, la communauté juive de France est au pied du mur. Non seulement la minorité juive y est elle-même décroissante, mais ses couches supérieures, que Sarkozy veut défendre du « péril banlieue», sont menacées dans leur statut par la profondeur de la crise.

Les privilégiés sionistes, juifs ou non, agissent déjà comme des perdants acculés. Leur stratégie est suicidaire. La restriction des libertés à laquelle ils ont poussé le législateur prive la nation d'expression et la coupe ainsi de cette ultra minorité. Le dialogue entre les représentants de la communauté juive et le reste de la société n'est plus qu'un simulacre. Les sionistes se réfugient dans leur tour d'ivoire et deviennent des émigrés mentaux, qui tentent de se consoler en se disant qu'ils eussent été plus à l'abri aux États-Unis. Mais, à l'image d'Israël, les États-Unis s'effritent, eux aussi, et les sionistes n'ont plus aucune solution de repli.
(…)

À défendre Israël contre vents et marées, Nicolas Sarkozy est en retard sur la marche de l'histoire et conduit la France dans une impasse. Le monde est en plein bouleversement: la Russie, la Chine, l'Inde et l'Amérique du Sud émergent, rendant caducs les vieux schémas idéologiques et les alliances des années 1970. Notre pays, au lieu de chercher à consolider un système qui s'écroule, devrait s'interroger et commencer à s'engager dans une autre voie que celle que lui fait emprunter Nicolas Sarkozy. Ce serait de notre intérêt et pour notre plus grande gloire. Nous avons encore la possibilité de nous inté­grer dans une lutte émancipatrice, comme nous le fîmes à l'époque où la Déclaration des droits de l'homme n'était pas encore devenue le cache-sexe de l'impérialisme. Ne ratons pas cette occasion.
Un retournement des alliances nous permettrait de devenir l'avant-garde de la radicalité et de renouer avec notre plus haute tradition morale, Suivre la politique amorcée par le président de la République nous condamne à devenir le supplétif de puissances que l'histoire est en passe de condamner. "

(1) Paul-Eric Blanrue, "Sarkozy, Israël et les juifs", Editions Oser Dire, Embourg, 2009, pp.198, 199 et 201 (avec l'aimable autorisation de monsieur Marco Pietteur)