Le 14 novembre 2009:
"Si tout se déroule comme prévu, la régie publicitaire de France Télévisions sera entre les mains d'un partenaire privé en 2010. L'entreprise d'audiovisuel public a en effet décidé de céder 70 % de sa filiale. Une perspective qui suscite des convoitises : pas moins de six candidats se sont déclarés. Le vainqueur devrait être connu avant la fin de l'année. (...) L'affaire est sensible. France Télévisions, qui a lancé cette cession, est conseillé par la banque Rothschild. Comme il s'agit en fait d'une privatisation, l'Agence des participations de l'Etat (APE) est aussi partie prenante dans les discussions. A priori, les prétendants sont jugés sur les volets industriel, social, mais aussi financier de leurs propositions. Preuve de la difficulté du choix, les six postulants qui avaient déposé leur offre le 9 octobre ont reçu le 30 un courrier leur demandant de la reformuler pour aider à la comparaison. Finalement, les offres du financier Walter Butler et de Charles Beigbeder, qui s'était associé à Télévista, n'ont pas été retenues. Quant aux rumeurs sur l'éviction d'un des favoris, le groupe Lagardère, elles ont provoqué quelques émois en son sein. Mais certains s'interrogent sur les motivations de cette cession, au moment où des voix s'élèvent pour demander le maintien de la publicité sur les antennes publiques en journée." (http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/14/la-privatisation-de-la-regie-publicitaire-de-france-televisions-suscite-les-convoitises_1267214_3234.html)
Le 4 février 2010:
"Pas de nouveau coup de théâtre dans le feuilleton à rebondissements qui a émaillé la privatisation de France Télévisions Publicité (FTP), la régie publicitaire de la télévision publique. Réuni en session extraordinaire, mercredi 3 février, le conseil d'administration de France Télévisions a entériné le choix du repreneur, en l'occurrence le consortium formé par l'homme d'affaires Stéphane Courbit et Publicis.
Le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, n'avait soumis qu'une seule offre aux administrateurs. Ils lui ont donné mandat à l'unanimité moins deux votes contre et une abstention, d'entrer en négociations exclusives avec le consortium constitué de Publicis et de Financière Lov, la holding de M. Courbit. Des négociations qui sont censées aboutir à une signature formelle fin mars.
Le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, n'avait soumis qu'une seule offre aux administrateurs. Ils lui ont donné mandat à l'unanimité moins deux votes contre et une abstention, d'entrer en négociations exclusives avec le consortium constitué de Publicis et de Financière Lov, la holding de M. Courbit. Des négociations qui sont censées aboutir à une signature formelle fin mars.
"C'est la régie qui a demandé à France Télévisions d'ouvrir son capital pour offrir des perspectives à ses collaborateurs", affirme Philippe Santini, patron de FTP. Un projet justifié à ses yeux par l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques annoncé par Nicolas Sarkozy le 8 janvier 2008 et qui devrait entrer en vigueur fin novembre 2011. En janvier 2009, une première étape a été franchie avec la suppression de la publicité après 20 heures.
Le processus de cession de 70 % du capital de FTP a été lancé en avril 2009. Depuis, l'affaire est devenue très politique : M. Courbit est un proche de M. Sarkozy. Il est en outre conseillé par Alain Minc, considéré comme l'instigateur de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques et actionnaire de Lov. Novice sur le marché publicitaire, il a choisi de s'associer à un partenaire de poids, le groupe Publicis.
Une cession et des questions:
"Le consortium nous offre des perspectives sociales et un redéploiement industriel. Nous souhaitons faire de FTP, une régie de tous les écrans, que ce soit la télévision, le mobile, le PC, l'affichage numérique ou le cinéma. Le numérique a cassé les modèles verticaux", affirme M. Santini. Le consortium s'est engagé à garder les 280 collaborateurs de la régie employés en métropole pendant trois ans. Il prévoit une augmentation de capital de 4 millions d'euros. Aussi, son ouverture à hauteur de 15 % aux managers et aux salariés. Le capital de FTP devrait donc se partager entre France Télévisions (30 %), les salariés (15 %), et le consortium (55 %), sachant que, pour l'instant, Financière Lov et Publicis sont associés respectivement à 60 %-40 %. L'Etat, pour sa part, devrait retirer environ 20 millions d'euros de cette privatisation.
"Le consortium nous offre des perspectives sociales et un redéploiement industriel. Nous souhaitons faire de FTP, une régie de tous les écrans, que ce soit la télévision, le mobile, le PC, l'affichage numérique ou le cinéma. Le numérique a cassé les modèles verticaux", affirme M. Santini. Le consortium s'est engagé à garder les 280 collaborateurs de la régie employés en métropole pendant trois ans. Il prévoit une augmentation de capital de 4 millions d'euros. Aussi, son ouverture à hauteur de 15 % aux managers et aux salariés. Le capital de FTP devrait donc se partager entre France Télévisions (30 %), les salariés (15 %), et le consortium (55 %), sachant que, pour l'instant, Financière Lov et Publicis sont associés respectivement à 60 %-40 %. L'Etat, pour sa part, devrait retirer environ 20 millions d'euros de cette privatisation.
Mais cette cession pose des questions. Elle intervient alors que des voix dans la majorité remettent en cause la suppression de la publicité sur les chaînes publiques. Un changement de cap qui aurait des conséquences non négligeables sur la valeur de FTP. Ses recettes publicitaires, estimées à 425 millions d'euros en 2009, pourraient tomber à 150 millions en 2012. De plus, le financement de France Télévisions est loin d'être assuré, alors que Bruxelles vient de rejeter la taxe sur les opérateurs de télécommunications. Arguant de ces incertitudes, Lagardère, qui s'était retiré de la course en décembre 2009, a demandé mardi la suspension du processus de privatisation."
(http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/02/04/france-televisions-la-regie-publicitaire-doit-echoir-sans-surprise-a-stephane-courbit-et-a-publicis_1301096_3236.html)
Le 19 février 2010:
La régie publicitaire de France Télévisions va être vendue aux sociétés Financière Lov et Publicis pour un montant total de 2,6 millions d'euros et non 20 millions d'euros comme annoncé par les futurs acquéreurs, affirme le site Médiapart aujourd'hui.
Interrogé par l'AFP, France Télévisions n'a pas souhaité commenter l'information.
Le groupe audiovisuel public et France Télévisions Publicité ont cependant assigné Mediapart en "référé-interdiction". Les deux groupes demandent "le retrait des documents confidentiels issus du conseil d'administration de France Télévisions dont la teneur pourrait compromettre la négociation".
Médiapart est convoqué samedi matin à la première chambre du Tribunal correctionnel de Paris, a précisé une source proche du dossier.
Dans une interview au Figaro début février, la patron de Publicis, Maurice Lévy, avait indiqué que le consortium débourserait 16 millions d'euros pour racheter 70% du capital de France Télévisions Publicité. Une augmentation de capital de 4 millions d'euros est également prévue "pour lui donner les moyens de se développer", avait précisé M. Lévy.
Or, le prix de cession de 16 millions a été fixé sur la base d'une trésorerie nette de 13,4 millions d'euros, ce qui signifie que au final, FTP sera vendue pour 2,6 millions d'euros, indique Mediapart, se basant sur des documents internes dont il a obtenu copie et qu'il a mis en ligne sur son site.
L'opération va en outre se faire en deux temps: vente de 65,1% du capital pour 16 millions d'euros, puis augmentation de capital de 4 millions d'euros réservée aux acquéreurs, pour monter à 70% du capital, précise Mediapart, se basant sur les mêmes documents.
Mediapart avait révélé début février que le consultant Alain Minc, qui aurait conseillé à Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur France Télévisions, détient 3% du capital de Financière Lov.
La vente de FTP suscite une levée de boucliers au sein des syndicats de FTP, qui demandent de surseoir à cette opération ou d'y renoncer.
Christophe Girard, adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture, a décidé mardi de saisir le Conseil d'Etat pour demander sa suspension, estimant que "le principe de concurrence, qui s'impose à tout service public, n'aurait pas été respecté car le consortium choisi aurait été clairement favorisé au détriment des autres candidats au rachat de France Télévisions Publicité
(...)".
(http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/19/01011-20100219FILWWW00852-france-televisions-pub-pour-26-m.php )
Interrogé par l'AFP, France Télévisions n'a pas souhaité commenter l'information.
Le groupe audiovisuel public et France Télévisions Publicité ont cependant assigné Mediapart en "référé-interdiction". Les deux groupes demandent "le retrait des documents confidentiels issus du conseil d'administration de France Télévisions dont la teneur pourrait compromettre la négociation".
Médiapart est convoqué samedi matin à la première chambre du Tribunal correctionnel de Paris, a précisé une source proche du dossier.
Dans une interview au Figaro début février, la patron de Publicis, Maurice Lévy, avait indiqué que le consortium débourserait 16 millions d'euros pour racheter 70% du capital de France Télévisions Publicité. Une augmentation de capital de 4 millions d'euros est également prévue "pour lui donner les moyens de se développer", avait précisé M. Lévy.
Or, le prix de cession de 16 millions a été fixé sur la base d'une trésorerie nette de 13,4 millions d'euros, ce qui signifie que au final, FTP sera vendue pour 2,6 millions d'euros, indique Mediapart, se basant sur des documents internes dont il a obtenu copie et qu'il a mis en ligne sur son site.
L'opération va en outre se faire en deux temps: vente de 65,1% du capital pour 16 millions d'euros, puis augmentation de capital de 4 millions d'euros réservée aux acquéreurs, pour monter à 70% du capital, précise Mediapart, se basant sur les mêmes documents.
Mediapart avait révélé début février que le consultant Alain Minc, qui aurait conseillé à Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur France Télévisions, détient 3% du capital de Financière Lov.
La vente de FTP suscite une levée de boucliers au sein des syndicats de FTP, qui demandent de surseoir à cette opération ou d'y renoncer.
Christophe Girard, adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture, a décidé mardi de saisir le Conseil d'Etat pour demander sa suspension, estimant que "le principe de concurrence, qui s'impose à tout service public, n'aurait pas été respecté car le consortium choisi aurait été clairement favorisé au détriment des autres candidats au rachat de France Télévisions Publicité
(...)".
(http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/19/01011-20100219FILWWW00852-france-televisions-pub-pour-26-m.php )
Question: monsieur Arnaud Lagardère va t-il décéder, lui aussi, d'une infection virale foudroyante?
Conclusion: si les autorités ne se décident pas à "tirer" sur Rothschild, Lévy, Minc et leurs affidés francs-maçons corrompus, dans quelques mois -quelques semaines? elles devront faire tirer sur des gens, dans la rue.
Qui sait, peut-être les gendarmes ou les policiers auront-ils la joie, en obéissant aux ordres, de tuer un cousin, une nièce ou un fils?