dimanche 25 août 2013

"Il n'est pas besoin d'invoquer Antigone...

... pour se souvenir qu’il existe des lois non écrites qui l’emportent sur le droit positif. Il faut donc aujourd'hui [transgresser la Loi et aider les opprimés syriens]." Alain Juppé.


A titre personnel, et au risque de choquer tout à la fois Alain Juppé et Sa Sainteté le Pape François -qui souffre par procuration dans son Palais du Vatican, le martyre du peuple syrien me préoccupe beaucoup moins que la détresse des bons français qui ne cherchent qu'à se défendre contre la racaille.

Instinctivement, j'ai plus tendance à me sentir redevable envers Gilles Bourdouleix de Cholet qu'envers Abdul Ben Melon de Damas.
Il y a plus de chances que le grand-père de Gilles Bourdouleix ait construit des routes que j'ai empruntées, cultivé des champs qui m'ont nourri, ou combattu aux côtés de mes aïeux par le passé, qu'il y a de chances que le grand-père d'Abdul Ben Melon ait fait de même. 
(Dans cette logique, on peut comprendre que Moscovici soit au PS, par exemple).

Le principe de légitimation développé par Juppé est tout à fait intéressant.
Cela revient à dire que si l'OTAN intervient en Syrie sans l'autorisation du Conseil de Sécurité de l'ONU - et donc en violation du droit- le simple français, à son humble niveau, pourra rentrer dans le chou du Grand Orient de France sans vergogne et sans culpabilité aucunes.

Parce qu'il est absolument clair que cette secte se fout de la gueule du simple français.

PLG.