mardi 11 octobre 2011

Resserrons tous leurs liens!



Photographie tirée du magazine: "Le Spectacle du Monde", octobre 2011.

Extrait de l'introduction du journaliste: "(...) [Xavier Bertrand] est devenu une pièce maîtresse de la réforme du système de santé. Servi par ses relations avec la franc-maçonnerie, très influente dans le milieu médical -hospitalier surtout - il aborde cet épineux dossier avec pragmatisme. "
Extrait des propos tenus par Xavier Bertrand: "(...) Attention nous serons intransigeants face aux abus et aux fraudes, qui sont intolérables. Faire reculer la fraude est une exigence de justice sociale, parce que ceux qui trichent mettent en péril notre système de solidarité. C'est un sujet sur lequel je suis très mobilisé depuis longtemps. Les fraudeurs doivent savoir qu'ils ne passeront pas entre les mailles du filet."
Qui en doute mon gros?

Avec tous tes frangins dont tu n'as pas le droit de dévoiler l'appartenance (au cas où cela pourrait servir à la Justice pour y voir un peu plus clair dans des situations louches) , ni le droit de te désolidariser, il semble clair que le règne de l'Intransigeance va venir!

PLG.
"Le magistrat, membre de l’autorité judiciaire, tire sa légitimité de la loi qui l’a voulu indépendant et impartial, principes qui s’imposent aux autres pouvoirs. La méconnaissance de ces impératifs compromettrait la confiance du public."

Extrait du préambule du "Recueil des obligations déontologiques des magistrats", 2010.

20111012: toujours concernant le magazine cité ci-dessus et le même sujet, entre autres informations intéressantes, on pourra relever cette donnée statistique: "En 2010, neuf cent vingt agressions de médecins ont été recensées, soit 80% de plus en un an." Sans vanité aucune, cela me rappelle étrangement un petit pronostic que j'avais fait en 2009, sur le présent blog.
Rien de sorcier là-dedans: juste un peu de bon sens.

A partir du moment où chaque médecin français est obligé de verser environ 270 Euros par an au Conseil de l'Ordre des Médecins, organisme dont le rôle essentiel est de protéger les malfrats et de nuire aux médecins intègres (cf. Patrick de Funès en "interne" et la simple expérience ou observation des faits en "externe"), il ne faut s'étonner de rien.

A partir du moment où pour obtenir justice face à un médecin-bandit par un autre biais que cette juridiction de gangsters diplômés en médecine, il faut recourir à un expert judiciaire (qui appartient donc à la même corporation que celui que vous attaquez), il ne faut s'étonner de rien non plus. Exemple concret? Admettons qu'un psychiatre cinglé (pléonasme) n'ait été capable de produire en deux ans de "consultations", qu'une seule feuille manuscrite (deux pages) de papier toilette truffée d'erreurs factuelles vérifiables et de d'observations ordurières ( le genre d'idée qui peut naître dans le cerveau des personnes qui titrent dans "Psychologie Magazine": "Les rêves dont on a honte: Rêves de zoophilie, de viol, d’inceste…" en imaginant que cela concerne le commun des mortels). Admettons que vous soumettiez ladite feuille de papier toilette au Dr Vincent Béthemont, expert judiciaire près la cour d'appel de Lyon. Que pensez-vous qu'il va dire? Eh bien qu'il n'y a rien à reprocher au brave confrère dont vous lui présentez l'admirable travail... Si votre mâchoire inférieure commence de toucher votre sternum, cet expert judiciaire vous annoncera sans rire que "pour ce qui [le] concerne, il a beaucoup de patients pour lesquels tout est dans [sa] tête". Si vos mains commencent de toucher le parquet, il poursuivra en vous expliquant "que la Loi [les] oblige à faire un dossier, mais que dans les faits personne ne s'y conforme."
Il est certes probable qu'un psychiatre ne désavoue pas un confrère, et a fortiori tout aussi probable qu'il ne désavoue pas un confrère qui se comporte peu ou prou comme lui...

Le seul léger problème, c'est quand le psychiatre est également expert judiciaire.

Enfin, à partir du moment où on ne peut trouver sur internet qu'une seule pétition faite par des médecins (semble t-il) dont l'objet est la dissolution du conseil de l'ordre des médecins, là encore il ne faut s'étonner de rien.
"Qui ne dit mot consent", dit le proverbe.

PLG.

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