« La dernière semaine de mars 1946, la presse roumaine a annoncé une nouvelle extraordinaire : dans la petite ville roumaine de Folticeni, on a solennellement porté en terre au cimetière juif, lors d’une cérémonie d’inhumation conforme aux règles, vingt caisses de savon…
Les caisses portaient la marque RIF – Rein jüdisches Fett… C’était dans le gouvernement général et la fabrique était en Galicie, à Belzec. Neuf cent mille juifs furent utilisés comme matière première dans cette fabrique, d’avril 1942 à mai 1943. » (Simon Wisenthal, Der neue Weg)
Si vous ignoriez cet épouvantable épisode de l’Histoire, voilà de quoi vous émouvoir chaque fois que vous prendrez une douche. Vous penserez aux affiches publicitaires du 3ème Reich :
« Tahiti juif rezpecte l’épiderme.
Grâce à son Juif Actif, Tahiti juif agit en profondeur !
Fingt pour zent de réduczion jusqu’au 3 août.»
Si vous ignoriez cet épouvantable épisode de l’Histoire, voilà de quoi vous émouvoir chaque fois que vous prendrez une douche. Vous penserez aux affiches publicitaires du 3ème Reich :
« Tahiti juif rezpecte l’épiderme.
Grâce à son Juif Actif, Tahiti juif agit en profondeur !
Fingt pour zent de réduczion jusqu’au 3 août.»
Encore mieux:
« Mietek le Sanglant soulève le prisonnier, l’assoit sur le poêle chauffé à blanc, grésillements, soubresauts du corps martyrisé, puanteur… Mietek le Sanglant l’éventre d’un coup de couteau, l’éviscère à pleines mains, grognant de plaisir. » (Daniel Zimmermann, l’Anus du monde).
C'est criant de vérité...
« Sous l’effet de la chaleur, les cadavres semblaient revivre. Convulsions, contorsions, ils souffraient de nouveau. Sifflement, grésillements, les bras et les jambes remuaient, les troncs se redressaient. La peau se cloquait, les visages pleuraient. Déflagrations, les ventres explosaient, des fœtus étaient expulsés.(1)
- Allez, allez, plus vite, plus vite !
… François attisait le bûcher funéraire… Il fourrageait entre les corps. (…) A l’aide d’un seau au bout d’une perche, il puisait au fond de la fosse dans la citerne qui recueillait la graisse humaine. Altéré, aveuglé par la fumée, affolé par les coups de fouet, suffoquant, éructant, vomissant, urinant et déféquant debout, il reversait le combustible bouillant aux endroits où le feu était moins vif. » ( Daniel Zimmermann, l’Anus du monde). »
… François attisait le bûcher funéraire… Il fourrageait entre les corps. (…) A l’aide d’un seau au bout d’une perche, il puisait au fond de la fosse dans la citerne qui recueillait la graisse humaine. Altéré, aveuglé par la fumée, affolé par les coups de fouet, suffoquant, éructant, vomissant, urinant et déféquant debout, il reversait le combustible bouillant aux endroits où le feu était moins vif. » ( Daniel Zimmermann, l’Anus du monde). »
Vous ne ferez jamais plus de barbecue-party comme avant.
Vous ne vous doucherez jamais plus comme avant.
Vous ne pourrez plus dire : « on ne savait pas ».
FIN
Générique : une petite fille avec des couettes, en robe rouge, erre au milieu des cadavres qui jonchent la ruelle (en noir et blanc). Elle supplie : « maman ! maman !». La plainte, lointaine, fait écho au violon de Yehudi Menuhin.
Tout le paquet de kleenex vient d’y passer.
Flash info.
« Jean-Marie Le Pen récidive ! Le chef du Front-National a déclaré hier, dans l’hémicycle de l’assemblée européenne, que la Shoah était un « détail » de l’histoire de la seconde guerre mondiale. »
(1) comme dans « Alien »
NB: les bouleversantes histoires ci-dessus sont rapportées par Hervé Ryssen dans ses ouvrages.