Pyramides, tombeaux, dont la vaine structure
A témoigné que l'art, par l'adresse des mains
Et l'assidu travail, peut vaincre la nature!
Vieux palais ruinés, chefs-d'oeuvre des Romains,
Et les derniers efforts de leur architecture,
Colisée, où souvent ces peuples inhumains
De s'entr'assassiner se donnaient tablature;
Par l'injure des ans vous êtes abolis,
Ou du moins, la plupart, vous êtes démolis ;
Il n'est point de ciment que le temps ne dissoude.
Si vos marbres si durs ont senti son pouvoir,
Dois-je trouver mauvais qu'un méchant pourpoint noir,
Qui m'a duré deux ans, soit percé par le coude?
Scarron (1610-1660)
Gérard tient à signaler à tous les gens qu'il pensera à eux pendant tout le long de 2013.
Comme Sarkozy.
(Certes ça fait du monde mais Gérard a une puissance de pensée exceptionnelle - même Chuck Norris ne parvient pas à penser aussi fort que Gérard.)
20130126:
Les responsables américains, à la Maison blanche et au Congrès, ont des divergences de vues sur l'attitude à adopter à propos du Mali, relève le républicain Mike Rogers, président de la commission du Renseignement à la Chambre des représentants.
"Ce n'est pas nouveau (...) Il y a un débat en cours sur notre niveau d'implication en Syrie. Nous avons eu exactement le même débat au sujet de notre implication en Libye et nous avons aujourd'hui cette même impasse et ce même débat philosophique sur ce que nous devons faire à l'égard des Français sur le Mali", dit Mike Rogers. (Reuters).
Voilà.
C'est ça.
Kierkegaard a fichu le bazar.
Obama a une vision plutôt existentialiste du conflit ("ontologiquement parlant, je ne vois pas pourquoi j'irais me casser le cul pour Lauvergeon" (1)), alors que Mike Rogers envisage le problème sous l'angle évangéliste: "Jésus ne doit-il pas triompher"?
Très intéressant ce débat.
Il ne faut pas sous-estimer la finesse américaine...
(1) Dans l'article on relèvera particulièrement l'enchaînement savoureux du journaliste:
20130126:
Les responsables américains, à la Maison blanche et au Congrès, ont des divergences de vues sur l'attitude à adopter à propos du Mali, relève le républicain Mike Rogers, président de la commission du Renseignement à la Chambre des représentants.
"Ce n'est pas nouveau (...) Il y a un débat en cours sur notre niveau d'implication en Syrie. Nous avons eu exactement le même débat au sujet de notre implication en Libye et nous avons aujourd'hui cette même impasse et ce même débat philosophique sur ce que nous devons faire à l'égard des Français sur le Mali", dit Mike Rogers. (Reuters).
Voilà.
C'est ça.
Kierkegaard a fichu le bazar.
Obama a une vision plutôt existentialiste du conflit ("ontologiquement parlant, je ne vois pas pourquoi j'irais me casser le cul pour Lauvergeon" (1)), alors que Mike Rogers envisage le problème sous l'angle évangéliste: "Jésus ne doit-il pas triompher"?
Très intéressant ce débat.
Il ne faut pas sous-estimer la finesse américaine...
(1) Dans l'article on relèvera particulièrement l'enchaînement savoureux du journaliste:
- Samuel Jonah fait partie de l'IIC aux côtés de Lauvergeon
- "En mai 2006, quand «Atomic» Anne se rend au meeting annuel de l’IIC près de Johannesburg, sir Samuel lui dit le plus grand bien d’UraMin. Probablement sans préciser qu’il en détient 9 millions d’actions, offertes en échange de sa caution managériale" => et boum! Lauvergeon tombe dans le panneau! ("une fois la patronne d'Areva ferrée"). Ben oui: une diplômée d'ULM expérimentée ça n'a rien dans le citron et ça se fait piéger en un tournemain, c'est connu...)