samedi 31 juillet 2010

A bientôt!




Gorges de la Sioule, région de Chouvigny.


Jacqueline vous souhaite un agréable mois d'août et vous donne rendez-vous en septembre.

PS: mon identité n'est pas dissimulée sur ce blog. Eu égard à la teneur de certains messages qui y ont été postés -et dont j'assume pleinement la responsabilité, je ne peux en revanche répondre A PRIORI d'aucun propos ou fait m'étant attribué -ou m'ayant été attribué, à l'extérieur. Et ce sur quelque base que ce soit ( des plus tangibles: courrier postal ou électronique dont je serais l'auteur, par exemple, aux plus farfelues...)


20100805:

C. Barbier, journal "l'Express", éditorial de cette semaine, extrait:

"Non la seule répression ne peut suffire, il est temps de lancer un grand plan d'aide aux populations."

Monsieur Barbier a bien raison.

Les copains de Karim Boudouda doivent être traumatisés.

Il faudrait aller leur faire un bisou avec des fleurs (et avec un gros chèque aussi).

Et Jacques Attali de renchérir!

"La solution n'est donc pas dans une déclaration de guerre aux gangs, mais dans la mise en valeur des talents de ceux qu'on est en train de laisser devenir les ennemis de la République -par exemple en leur proposant un contrat avec la section "nettoyage" du 2eme REP. (...) Il faut pour cela aller chercher chaque enfant où il se trouve, lui montrer le chemin de l'école, lui apporter les moyens dont il a besoin, lui donner des fraises TAGADA(1) et lui faire un bisou. D'ailleurs je vais vous montrer comment il faut faire pasque j'ai pris un billet pour le quartier de la Villeneuve à Grenoble et j'y serai lundi prochain, sous vos yeux ébahis."

Juste avant:

"La condition de la croissance légale ne se réduit pas à la mise en oeuvre d'une politique sécuritaire, car la menace de sanctions n'est jamais dissuasive quand la probabilité de réussir à gagner honnêtement sa vie est nulle, quand l'univers légal est moins attractif que l'univers criminel."

Moi, comme ça, du tac au tac, je ne dirais pas que monsieur Attali est un politique "d'élite, sûr de lui et dominateur", mais plutôt qu'il est "con comme un balai".

Ceci à cause de ce qui me semble bien être un raisonnement à la mords-moi-le-noeud dans le propos susmentionné.
Par ailleurs, je me demande si monsieur Attali, un jour, a discuté avec des maçons.
Personnellement j'ai fait ça il y a une quinzaine de jours du côté de Montmartre.
Ils se plaignaient du manque de main d'oeuvre.

Je me demande aussi si monsieur Attali, un jour, a discuté avec un méchant arabe -d'origine algérienne, c'est les pires!, qui n'aime pas les céfran
Personnellement j'ai fait ça à de nombreuses reprises, et, à chaque fois, le même son de cloche -ou plutôt de muezzin: "Vous les laissez TROP faire. Au bled ils font pas tout ça!"

Donc, en conclusion, je me demande - et sérieusement cette fois, comment il est possible qu'un magazine comme "l'Express" puisse laisser passer des conneries pareilles.

Ou alors c'est volontaire.

C'est peut-être que monsieur Attali préférerait que les jeunes aillent bosser à 400,00 Euros par mois chez PlaNet Finance.

Primauté de l'économique sur le politique.
Mais ça épuise les citoyens cette primauté!
Ca leur suce le sang.

Certaines personnes sont capables d'une vraie guerre d'usure!

Pas étonnant que Mitterrand ait claqué à petit feu avec des conseillers pareils.

Les Karim Boulouda font péter une ville en quelques minutes.
Les Jacques Attali font péter un pays en quelques années.

(1) droits d'auteur à Dieudonné.



Ebreuil à l'aube, photo du 06 août


20100813:
Gérard éprouve des sentiments très forts pour le journal La Montagne -qui a bercé toute son enfance quand il était jeune.
Page 7. Titre de l’article : « Une qualité de l’aire incomparable ! » (Arf.)
On y fait discrètement allusion (son nom est cité seulement 11 fois sur une page entière -c’est pas beaucoup), à un homme.
Un homme ?
Que dis-je « un homme »…
Quel homme !

BERNARD GORCE.

Bernard Gorce est quelqu’un d’exceptionnel.
Bernard Gorce fascine.
(Jean-Pierre Vacherot, le journaliste de la Montagne qui a pu approcher Bernard Gorce, témoigne: « je suis métamorphosé ».)
Extraits :
« Une dizaine d’hôteliers et restaurateurs se réunissent autour de Bernard Gorce pour exploiter cette aire de service créée sur l’A71, dans le Puy-de-Dôme, et pour lui faire des turluttes. »
« Cette aire des volcans reste chère au cœur de Bernard Gorcedont on sait la profonde gentillesse, shnurfl. »
« Actuellement, pour cette saison estivale, on emploie 230 personnes », souligne Bernard Gorceavec une exactitude impressionnante. »
« Bernard Gorce ne manque pas d’idée pour développer l’activité – il est très intelligent. »
« Pour l’anecdote, Bernard Gorce cite volontiers ce chiffre de 100 000 personnes qui fréquentent nos toilettes en un week-end – Bernard Gorce sait parfaitement agrémenter son propos de digressions aussi charmeuses que pertinentes. »
« Elle est idéalement placée à 300 km de Paris », relève Bernard Gorceavec plein de bon sens.
« Sighor a ainsi raflé treize nouvelles aires en 2009 dont plusieurs de grande taille. Et Bernard Gorce, son dynamique président, espère bien en rajouter quatre très prochainement –moi, perso, devant des types pareils, je suis sur le cul. »
" Seule ombre au tableau, elle a perdu, sur l’A71, celle de Doyet dans l’Allier. Bernard Gorce le prend avec philosophie –ne faut-il pas saluer cette réaction pleine de sagesse?"
"Quoiqu’il en soit, pour Bernard Gorce, pas question de changer de philosophie –et, ma foi, nul ne s’en plaindra…"
"Il se plaît à rappeler qu’un chef étoilé Michelin a participé à l’élaboration des sandwiches vendus sur les sites gérés par Sighor. Bernard Gorce veut aller plus loin dans cette démarche – décidément Bernard Gorce ne nous laisse pas le temps de respirer !"
« On en est à 4,5 millions de couverts par an », souligne Bernard Gorcequatreuh-virguleuh-cinq millions : rendez-vous compte !!"

Maintenant, ce que le lecteur ignore peut-être, c’est que Bernard Gorce est membre d’une société assez particulière, où l’on trouve entre autres, des gens comme Gérard Anglard, Yves Dousset, Henri Suss, Claude Vazeille… et Jean-Pierre Caillard !
Jean-Pierre Caillard, le Vieux de la Montagne !
Déjà, à la fin des années 1990, le supplément magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie que l’on pouvait trouver tous les mois dans votre cher journal, parlait d’un Bernard Gorce « grand vainqueur ».
La Chambre de Commerce et d’Industrie qui a toujours été un repère de francs-maçons.
La Chambre de Commerce et d’Industrie, dont plusieurs délégués consulaires appartenaient à SIGHOR (la société de Bernard Gorce).
SIGHOR qui était à cette époque subventionnée… par la Région.
SIGHOR qui s’était à cette époque associée avec un autre restaurateur pour créer une société présidée par … Gérard Anglard. Société obtenant alors un joli marché public (Centre de Congrès et des Expositions de Clermont-Ferrand). (cf JM Duclos).
Que de souvenirs !

20100817:
Samedi 14 août 2010. Gérard Letouffet roule tranquillement sur l'A71 en direction du sud. Il arrive à hauteur de la fameuse Aire des Volcans d'Auvergne.
Stupéfaction.
(Brève parenthèse didactique: le lecteur attentif et assidu aura remarqué que peu de temps après le début d'une nouvelle aventure, fréquemment, Gérard est "surpris", "stupéfié" ou "stupeuré".
C'est normal.
Il s'agit de "l'élément perturbateur".
Qu'est-ce que l'élément perturbateur?
C'est très simple.
Lisez le texte ci-dessous:
"Pour une raison obscure, la lassitude m'envahissait. Là, dans mon jardin, une canette à la main, je contemplais les collines et songeais: "A quoi bon?". Haussement d'épaules. Coup de pied dans un caillou qui alla frapper le pot en terre cuite.
Puis je rentrai, résigné.
Une bonne sieste s'imposait.
Quelques heures plus tard, un grattement sur les persiennes me signala la présence d'Ange Giaccobi. L'apéritif attendait.
Un après-midi comme un autre...
Un de plus!"
Dans ce qui précède il n'y a PAS d'élément perturbateur.
Conséquence: c'est chiant.
Maintenant lisez ceci:
"Pour une raison obscure, la lassitude m'envahissait. Là, dans mon jardin, une canette à la main, je contemplais les collines et songeais: "A quoi bon?". Haussement d'épaules. Coup de pied dans un caillou qui alla frapper le pot en terre cuite.
Puis je rentrai, résigné.
Une bonne sieste s'imposait.
Trois petites heures plus tard, et pour la première fois en dix ans, Ange Giaccobi n'avait toujours pas gratté aux persiennes afin que je l'accompagne prendre l'apéritif!
C'était anormal.
Quelque chose avait dû se passer."
Dans cet exemple, en revanche, l'élément perturbateur apparaît clairement.
Conséquence: Votre rythme cardiaque s'accélère. Vous plissez les yeux en vous rapprochant de l'écran. Une petite goutte de sueur perle à votre front cependant qu'un léger tremblement agite votre main.
C'est passionnant.
L'élément perturbateur est une composante essentielle d'un récit. Pouvant prendre des formes variées, il demeure indispensable. Par conséquent il se retrouvera toujours, d'une manière ou d'une autre, dans une production littéraire -aussi cérébrale soit-elle.
Vous allez vous en convaincre avec cet extrait des "Méditations métaphysiques" de René Descartes
"Aujourd'hui, donc, [...] j'ai délivré mon esprit de toutes sortes de soins, [...] par bonheur je ne me sens agité d'aucunes passions, et [...] je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude.
(...)
Tout ce que j'ai reçu jusqu'à présent pour le plus vrai et assuré, je l'ai appris des sens ou par les sens: or, j'ai quelquefois éprouvé que ces sens étoient trompeurs; et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés.
Mais peut-être qu'encore que les sens nous trompent quelquefois touchant des choses fort peu sensibles et fort éloignées, il s'en rencontre néanmoins beaucoup d'autres desquelles on ne peut raisonnablement douter, quoique nous les connoissions par leur moyen: par exemple que je suis ici, assis auprès du feu, vêtu d'une robe de chambre, ayant ce papier entre les mains, et autres choses de cette nature. Et comment est-ce que je pourrois nier que ces mains et ce corps soient à moi?
(...)
Toutefois j'ai ici à considérer que je suis homme, (...). Combien de fois m'est-il arrivé de songer la nuit que j'étois en ce lieu, que j'étois habillé, que j'étois auprès du feu, quoique je fusse tout nu dedans mon lit! Il me semble bien à présent que ce n'est point avec des yeux endormis que je regarde ce papier; que cette tête que je branle n'est point assoupie; que c'est avec dessein et de propos délibéré que j'étends cette main, et que je la sens: ce qui arrive dans le sommeil ne semble point si clair ni si distinct que tout ceci.
Mais, en y pensant soigneusement, je me ressouviens d'avoir souvent été trompé en dormant par de semblables illusions; et, en m'arrêtant sur cette pensée, je vois si manifestement qu'il n'y a point d'indices certains par où l'on puisse distinguer nettement la veille d'avec le sommeil, que j'en suis tout étonné; et mon étonnement est tel qu'il est est presque capable de me persuader que je dors."
Résumé du texte:
1 - René s'est fait plaquer par sa gonzesse. Il part bouder dans son manoir. SITUATION INITIALE
2 - Quelques années plus tôt, René s'est pris une cuite mémorable au Rhum: à cette occasion il avoit éprouvé que ses sens estoient trompeurs. ELEMENT PERTURBATEUR.
3 - René se dit: "Bon. Ce soir je prends une bouteille de Rhum, un bon magazine, des cacahuètes, et je mastique devant la cheminée. On verra bien si ça fait pareil que la dernière fois." PERIPETIES.
Conclusion: comme vous venez de le constater, l'élément perturbateur est au schéma narratif ce que le vilebrequin est au moteur. On peut pas s'en passer.

Fin de la brève parenthèse didactique.)

Stupéfaction.

Alors que Gérard approche de la voie d'accès, il découvre sur un écran d'affichage les mots suivants: " Chers automobilistes, aujourd'hui l'Aire des Volcans est bondée. Afin d'éviter que vous vous marchiez les uns sur les autres, Bernard Gorce vous recommande de prendre la prochaine sortie et d'aller dépenser vos sous chez les petits commerçants locaux -qui en ont bien besoin. Bernard Gorce vous souhaite bonne route."
De toute manière, il n'était pas dans les projets de Gérard de faire une halte.
De plus, lorsque Bernard Gorce donne un conseil -surtout un conseil comme celui-ci, tout empreint d'altruisme désintéressé, on suit ledit conseil sans se poser de question.
Clignotant.
Gérard déboule sur le parking.
Fichtre!
Encore heureux que Bernard Gorce déconseille aux automobilistes de s'arrêter!
En effet, grâce à ce merveilleux instinct grégaire qui incite la plupart des français à toujours vivre en troupeau, avant de se piétiner mutuellement sur la Côte d'Azur, les vacanciers commencent de s'entraîner en Auvergne.
C'est une super cohue comme on les aime.
Là un breton refait un cinquième tour de piste pour trouver une place.
Ici, entre une Safrane et une grosse BMW, un parisien se gare sagement. Sur le trottoir.
Là, un nivernais trouve enfin un emplacement libre pour sa Ford Ka. Sur le parking réservé aux poids lourds.
Toujours soucieux de respecter les règles et de montrer l'exemple, Gérard, lui, fait au mieux.
Première étape: prendre une jolie photo.



Deuxième étape: aller boire un café en bousculant tout le monde.
Oui mais voilà.
Dans le premier hall de gare où Gérard débarque, sur quatre machines à café, quatre sont en panne. De gauche à droite, ça donne: "En cours de maintenance", "Momentanément cet appareil est en panne", "hors service", et "hors service."
Les meuglements fusent:
- Mais?!?... Tout est en panne!
- Ca alors. Tout est en panne!
- Oh-là-là. L'truc de ouf. Tout est en panne!
- Isabelle! Tu ne vas pas le croire: tout est en panne!
- Sacrebleu. La mauvaise farce que voilà. J'ai bien l'impression que tout est en panne!"
Deuxième hall de gare: à vue d'oeil il doit y avoir dans les 9H00 d'attente pour boire un cappuccino.
Troisième hall de gare. Gérard pousse la porte. C'est comme s'il venait d'allumer la lumière dans une batterie.
"Cot-cot-cot-kwak!!!".
Gérard tourne les talons illico et reprend son souffle quelques secondes en s'adossant contre la porte, blême, les jambes flageolantes.
Toujours chancelant, il repart vers sa voiture.
Avant de prendre l'A75, Gérard n'a de cesse de se répéter, les yeux embués de larmes: " Comme Bernard Gorce a bien fait de mettre en place ce panneau d'affichage! Comme cet article du journal régional La Montagne, paru hier, se devait d'être dithyrambique! Et comment que je vais revenir à chaque fois que ce sera possible et pis conseiller à tout le monde qu'il s'arrête!"
PS: Gérard en profite pour rendre hommage à son professeur de français du collège qui lui avoit expliqué ce qu'estoit le schéma narratif.
Bien le bonjour chère madame!

20080822:

Ca a été publié sur http://www.lemonde.fr/ hier, à 11h17, puis mis à jour 15h11 :

Titre : "Brice Hortefeux, les "bien-pensants" et la "gauche milliardaire"

"Le ton est inhabituel, offensif, cinglant parfois à l'égard de ses adversaires politiques. Brice Hortefeux assume et défend la séquence sécuritaire du gouvernement. Dans un entretien au Monde, le ministre de l'intérieur s'adresse à tous ceux qui dénoncent une surenchère dangereuse : "Vous êtes aveuglés par le sentiment dominant des soi-disant bien-pensants qui, en se gargarisant de leur pensée, renoncent à agir (...) Que certaines voix de la gauche milliardaire aient du mal à le comprendre ne me trouble pas du tout, bien au contraire "Des protestations ? " Je vous invite à ne pas confondre le petit milieu politico-médiatique parisien et la réalité de la société française ! La sécurité est l'un des tout premiers droits. Ceux qui le nient ne sont généralement pas les moins privilégiés.
Et puis d’ailleurs je vais vous dire: les Attali, les Strauss-Kahn, les Cohn-Bendit, les Bernard-Henri Lévy… Ils commencent de me les briser menu !! (Quand il y en a un ça va… c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.)

« xénophobie gnê-gnê-gnê, racîmsme gnê-gnê-gnê, exclusion gnê-gnê-gnê, République à deux vitesses (moi j’utilise MOTUL) gnê-gnê-gnê »
Pffff…
Allez vous toucher la nouille chez Drucker et laissez-nous bosser tranquilles ! (Sans parler du Niou-York-Times : qu’il aille se faire cuire un hot-dog celui-là!!) »
Eh ben alors là… Une seule chose à dire :

IM-PEC-CABLE !
Nickel chrome.
(Je viens de l’imprimer –je vais l’apprendre par cœur.)
Tenez monsieur Hortefeux, moi, je vous invite pour l’apéro à Saint-Saturnin. ( On causera de la GLNF).
Vous pouvez pas savoir comme je suis beaucoup triste que les roms on les vire et comment que je culpabilise beaucoup.
On est vraiment des barbares.
Tenez. 2003. En plein hiver. J’habite un luxueux 15m² de banlieue parisienne (pour imiter BHL, Attali, Strauss-Kahn, etc…). Place de la Poste, j’avise deux roms à peine pubères en train de mendier. «Moâ faim. Môa pas argent. Nous froâ. Oinnnn !!! » Je me dis : « Mon Dieu. Les pauvres chéris. »
Comme un pédophile, je les emmène dans mon appartement (pour imiter Cohn-Bendit).
Là, tel Saint Paul, je leur fais une énorme platée de spaghettis avec du kétchupe, qu’il dégustent sous mon regard attendri, bien au chaud, en baragouinant je ne sais pas trop quoi en rom ancien.
Puis vient le moment du départ.
Je les reconduis place de la Poste dans mon auto où il y a un Discman sur le siège arrière.
Les adieux sont déchirants. « Moâ Pol. Lui (NB : je m’en souviens plus). Toâ avoir téléphone ?»
Puis, enfin, je me reconduis chez moi.
Dans mon auto où il n’y a plus de Discman sur le siège arrière.

Voilà.

J’ai voulu faire mère Thérésa… Immonculé !!
(Ce qui est le cas dans 95 % des cas avec ces gens-là...)
Alors, bien sûr, quand j’entends qu’il serait question d’envoyer les roms en Roumanie à grands coups de pompes dans le derche, forcément... ça choque!



L'aube à Ussel d'Allier (photo du 10 août)


20100826:
Que d'émotion!
"Le milliardaire américain George Soros a demandé mercredi à la France de "cesser les expulsions massives de Roms" tout en appelant l'Union européenne à mettre en place un vaste plan d'intégration au vu de "l'ampleur des problèmes" touchant cette minorité. "Les expulsions de Roms effectuées en ce moment par la France risquent de violer le droit français et européen", estime M. Soros dans un communiqué." (Le Monde.)
Déjà que depuis le dernier discours de Benoît XVI, j'ai installé 3 roms dans mon salon (pour la rémission de mes péchés), si en plus sa sainteté Georges Soros s'en mêle!
Là je crois que je vais carrément abriter une colonie. (Ou alors déménager à Bucarest... Oui-oui. C'est une bonne idée ça. Dans un bidonville bien crasseux. Avec De Villepin et Jean-Pierre Grand pour me tenir compagnie.)
Et puis ce bon Georges Soros qui nous met en garde contre un risque de viol de la loi.
Quelle délicate attention. Venant de lui ça touche beaucoup. 
En plus je suis sûr que si jamais mes 3 gros chéris me piquent tout mon blé -on sait jamais faut quand même rester prudent- il ne refusera pas de me faire un prêt à 15% d'intérêts ce brave homme!
Purée, quand je pense à la générosité et à la grandeur d'âme de certaines personnes.
Alors que pas plus tard qu'il y a 10 min, je boudais parce qu'ils n'avaient plus de filtres Rizzla + en stick au tabac...


20100828:

Holocola est un épouvantail.
Il est très serviable. Beaucoup de gens pas très intelligents font appel à Holocola lorsqu'ils sont en difficulté.
Ils crient: "Holocola! Holocola! Je suis plus con que ton balai. Holocola! Holocola! Viens vite prendre le relai."
Alors Holocola apparaît, dans un tourbillon de fumée: "Oui me voici -holocoli! Alors ducon: que se passe t-il -holocolon?"
Un jour, monsieur Pierre Lambicchi, le grand Sakapuss du Grand Orient de France, se retrouva face à face avec madame Sophie Coignard, une journaliste. Monsieur Pierre Lambicchi, hélas, n'est pas très futé...
Mais il avait entendu parler d'Holocola, l'épouvantail!
Voilà...
Dans un dialogue en 10 répliques, monsieur Pierre Lambicchi a fait appel 4 fois à Holocola!
Lors d'un entretien accordé au journal La Montagne à l'occasion de sa venue à Vichy le 1er septembre, et publié aujourd'hui, monsieur Pierre Lambicchi, à nouveau, fait appel à Holocola-le-gentil-épouvantail:
"Les attaques contre le secret d'appartenance maçonnique sont encore nombreuses. Et avec les mêmes méthodes qu'en leur temps, celles de la Cagoule, de l'extrême-droite ou du régime de Pétain (p.6)"
Admirons la patience de Sophie Coignard, qui, au lieu de prendre Sakapuss au colbac en lui postillonnant: "Eh! Dis-donc Fruiduchêne, tu vas nous les briser encore longtemps avec ton Holocauste et ta Collaboration d'il y a 70 ans? Tu crois qu'on va te laisser nous encxxxxr encore longtemps parce que tu es protégé par les lois mémorielles?", répond sans gros mots et calmement. 

PS:  La stratégie -ou plutôt le stratagème, qu'utilise monsieur Lambicchi dans le dialogue vers lequel renvoie le lien ci-dessus est à présent bien connu. Du moins bien connu des gens qui se sont penchés un peu sur les questions de sionisme, de judaïsme, de franc-maçonnerie, etc...
Il est d'autant mieux connu de ceux qui en ont fait les frais.
C'est à dire de ceux qui sont tombés dans le piège et qui ont été intimidés, inquiétés sur le plan judiciaire, voire même condamnés.
Car il s'agit bien d'un piège. Un certain nombre de personnes l'ignore peut-être (c'est à eux qu'est destiné ce billet), mais c'est un piège.
Quelques individus -que l'on peut raisonnablement qualifier de "terroristes", cherchent systématiquement à déplacer tout débat qui s'y prête vers l'épouvantail de l'"antisémitisme", de la contestation de crimes contre l'humanité, de l'apologie de crimes contre l'humanité, etc...
C'est une nasse. Très efficace puisqu'au bout il y a le gourdin de la Loi.
Par conséquent, d'ici à ce que les lois changent -ce qui n'est pas une mince affaire pour qui s'est penché sur les lobbies et leur puissance, un petit conseil tout simple. Se protéger. Dire: "Pétain? Vichy? Mais... De quoi me parlez-vous monsieur Aboultonfricz? Nous étions en plein débat d'idées. N'allons pas faire du Droit!
-....?
- Mais oui monsieur Aboultonfricz. Allons. Vous n'êtes pas sans savoir que depuis 20 ans, en France, nous ne faisons plus d'Histoire, mais du Droit. Et ce en raison de la loi Gayssot."
Encore plus concrètement, et toujours dans ce registre, si jamais un étudiant de Clermont-Ferrand qui lit ce blog a -ou avait eu récemment, à pâtir de monsieur Pierre Cornu, l'adresse électronique qui figure sur ce blog lui est grande ouverte.

samedi 17 juillet 2010

Histoires




« La dernière semaine de mars 1946, la presse roumaine a annoncé une nouvelle extraordinaire : dans la petite ville roumaine de Folticeni, on a solennellement porté en terre au cimetière juif, lors d’une cérémonie d’inhumation conforme aux règles, vingt caisses de savon… 
Les caisses portaient la marque RIF – Rein jüdisches Fett… C’était dans le gouvernement général et la fabrique était en Galicie, à Belzec. Neuf cent mille juifs furent utilisés comme matière première dans cette fabrique, d’avril 1942 à mai 1943. » (Simon Wisenthal, Der neue Weg)

Si vous ignoriez cet épouvantable épisode de l’Histoire, voilà de quoi vous émouvoir chaque fois que vous prendrez une douche. Vous penserez aux affiches publicitaires du 3ème Reich :

« Tahiti juif rezpecte l’épiderme.
Grâce à son Juif Actif, Tahiti juif agit en profondeur !
Fingt pour zent de réduczion jusqu’au 3 août.
»

Encore mieux:

« Mietek le Sanglant soulève le prisonnier, l’assoit sur le poêle chauffé à blanc, grésillements, soubresauts du corps martyrisé, puanteur… Mietek le Sanglant l’éventre d’un coup de couteau, l’éviscère à pleines mains, grognant de plaisir. » (Daniel Zimmermann, l’Anus du monde).

C'est criant de vérité...

« Sous l’effet de la chaleur, les cadavres semblaient revivre. Convulsions, contorsions, ils souffraient de nouveau. Sifflement, grésillements, les bras et les jambes remuaient, les troncs se redressaient. La peau se cloquait, les visages pleuraient. Déflagrations, les ventres explosaient, des fœtus étaient expulsés.(1)
- Allez, allez, plus vite, plus vite !
… François attisait le bûcher funéraire… Il fourrageait entre les corps. (…) A l’aide d’un seau au bout d’une perche, il puisait au fond de la fosse dans la citerne qui recueillait la graisse humaine. Altéré, aveuglé par la fumée, affolé par les coups de fouet, suffoquant, éructant, vomissant, urinant et déféquant debout, il reversait le combustible bouillant aux endroits où le feu était moins vif.
» ( Daniel Zimmermann, l’Anus du monde). »

Vous ne ferez jamais plus de barbecue-party comme avant.
Vous ne vous doucherez jamais plus comme avant.

Vous ne pourrez plus dire : « on ne savait pas ».

FIN

Générique : une petite fille avec des couettes, en robe rouge, erre au milieu des cadavres qui jonchent la ruelle (en noir et blanc). Elle supplie : « maman ! maman !». La plainte, lointaine, fait écho au violon de Yehudi Menuhin.

Tout le paquet de kleenex vient d’y passer.

Flash info.
« Jean-Marie Le Pen récidive ! Le chef du Front-National a déclaré hier, dans l’hémicycle de l’assemblée européenne, que la Shoah était un « détail » de l’histoire de la seconde guerre mondiale. »

(1) comme dans « Alien »

NB: les bouleversantes histoires ci-dessus sont rapportées par Hervé Ryssen dans ses ouvrages.

mardi 13 juillet 2010

Serena en mer ante



John William Waterhouse, The Siren

"Serena en mer ante, cuntre tempeste cante,
E plure en bel tens, itels est sis talens;
E de femme ad faiture entresque la ceinture,
E les pez de falcun e cue de peissun.
Quant se volt dejuer, dunc chante alt e cler.
Si dunc l'ot notuners ki naiant vat par mers,
La nef met en ubli, senes est endormi.
Aiez en remembrance, ceo est signefiance.

Sereines ki sunt? Richeises sunt del mund.
La mer mustre cest mund, la nef: gent ki i sunt,
E l'aneme est notuner, e la nef: cors, que dait nager.
Sacez maintes faiez funt li riche ki sunt el mund
L'anme el cors pecher - ceo est nef e notuner­ -
L'amne en pechet dormir, ensurquetut perir.

Les richeises del munt mult grant merveil funt,
Esparolent e volent, par pez prennent, e noent ;
Par ceo del falcun les sereines peignum.
Li riches hom parole, de lui la fame vole,
E les poveres destreint, e noe quant le faint.

Sereine est de itel estre, qu'il cante en tempeste;
Ceo fait richeise el mund, quant riche hom ceo funt.
Ceo est canter en tempestes quant riches est sis maistres
Que hum pur li se pent e ocit à turement.
La Sereine en bel tens plure et plaint tut tens;
Quant hume dune richeise et pur Deu la depreise,
Lores est bel ore, e la richeise plure.
Sacez ceo signefie richeise en ceste vie.


"La sirène hante la mer, elle chante dans la tempête,
Et pleure pendant le beau temps, tel est son instinct.
Elle a la forme d’une femme jusqu'à la ceinture
Et les pieds de faucon, et la queue de poisson.
Quand elle veut se réjouir, elle chante haut et clair.
Si alors le nautonier qui navigue sur la mer l'entend,
Il met en oubli son vaisseau, bientôt il est endormi.
Gardez-en la mémoire, ceci est un enseignement

Que sont les sirènes ? Ce sont les richesses de ce monde.
La mer représente ce monde, la nef les hommes qui y sont.
Le nautonier c’est l’âme ; la nef qui vogue, c’est le corps.
Sachez donc que mainte fois les riches de ce monde font
Pécher l’âme dans le corps, -le nautonier dans la nef,
L’âme dormir en son péché et par suite périr.

Les richesses terrestres opèrent de grandes merveilles ;
Elles parlent, elles volent, elles prennent par les pieds, elles noient.
C’est pourquoi nous peignons les sirènes avec des pieds de faucon.
L’homme riche parle ; autour de lui se répand sa renommée;
Il opprime les pauvres; il les noie, quand il les fascine.

La sirène est de telle nature qu'elle chante dans la tempête.
Ainsi fait la richesse au monde, ainsi font les riches hommes;
C’est chanter dans la tempête, quand un riche est tellement maître
Que pour lui on se pend ou on se tue de désespoir.
La sirène pleure et se plaint toujours pendant le beau temps:
Quand on répand ses trésors et que pour Dieu on les méprise,
Alors le ciel est serein et la richesse pleure.
La sirène, sachez-le bien, signifie donc richesse en cette vie."



Philippe de Thaun, La Sirène –extrait de son « Bestiaire » dédié à la reine Adélaïde de Louvain, épouse d’Henri 1er d’Angleterre.

(The siren haunts the sea, she sings in the tempest,
And cries by fine weather, such is her instinct.
She is woman-shaped right-up to the waist,
Has falcon feet, and the tail of a fish.
When she wants to enjoy herself, she sings with a clear and high voice.
If the navigator who sails the seas hears her,
He forgets his ship, and soon afterwards falls asleep.
Keep that in your memory : that is a lesson.

... )

lundi 12 juillet 2010

Oh mes bien-aimés frères...




Il y a peu Claude Malhuret a reçu Brice Hortefeux pour mettre des caméras partout dans Vichy.

Sur son blog et par voie de presse, le chef socialo-communiste du groupe d'opposition à la mairie de Vichy, monsieur Christophe Pommeray, s'est opposé à cette démarche.

Voici ce que dit Pommeray, sans mâcher ses mots (http://vichyvichy.fr/) et avec un courage certain:

"Les membres du groupe municipal n’assisteront pas, vendredi, à la réception donnée dans les salons de l’hôtel de ville à l’occasion du programme d’extension du programme de vidéo surveillance.

« Il ne s’agit pas d’une réaction épidermique à l'encontre des caméras qui ne sont pas inutiles dans la constitution du sentiment de sécurité face aux bougnoules, mais d’une position qui repose sur six questions.

La première c’est qu’à l’exception d’une inscription budgétaire de 370.000 € pour 2010 (contre 0 € en 2009), aucun plan d’extension n’a été proposé au Conseil municipal qui est donc mis devant le fait accompli à l’occasion de la visite du ministre de l’intérieur.

La deuxième c’est que, pour le groupe, il n’est pas de bonne politique de sécurité sans un juste dosage entre ses moyens. Dépenser 370.000 euros — soit l’équivalent de 10 postes/an de policiers — au moment où l’État annonce 1 million d’euros en moins pour l’urgence sociale en Auvergne et où le budget départemental de l’accueil de jour passe de 300.000 € à 110.000 € nous semble très déséquilibré.

La troisième c’est que le comité d’éthique proposé en 2007 n’est toujours pas mis en place malgré un rappel de Michel Marien le 6 mars 2009.

La quatrième c’est que l’usage actuel semble poser des difficultés tant d’exploitation que de gestion, difficultés qu’il conviendrait de résoudre avant de faire le choix de continuer dans l’installation de ces matériels.

La cinquième est que, si ça se trouve, l'entreprise désignée pour la mise en place des caméras n'aura rien à voir avec la Banque Populaire du Massif Central, par exemple, et que monsieur Max Séror sera déçu -et la SCI La Cosmopolite(1) avec lui, toujours par exemple.

La sixième est que je n'envisage pas, quand bien même monsieur Alain Bauer serait de la maison, quand bien même il serait un grand professionnel qui a tout appris à la Science Application International Corporation au début des années 90, que "l'influence" américaine parvienne jusque dans notre bonne ville de Vichy.

Nous sommes encore une fois dans la différence entre voir et vivre. Le maire accroche en grande pompe des caméras alors que ceux qui vivent ici ont d’autres besoins »

Je ne me serais pas exprimé autrement monsieur Pommeray.

Bravo à vous.


PLG

(1) pour les curieux, il est inutile de chercher "SCI La Cosmopolite" dans societe.com.
Vous ne la trouverez pas.
En effet, par une bizarrerie étrangement bizarre, si l'on peut bien trouver une "SCI La Truelle" sur ce même site, rien, en revanche, pour sa collègue.
Pourtant le type du service du cadastre de Vichy que j'ai vu il y a quelques semaines a été formel: l'espèce d'horreur en béton dont je lui parlais était bien la propriété de la SCI La Cosmopolite. ( Notons au passage que pour obtenir ce genre d'information il faut batailler dur (2). Dans un premier temps les fonctionnaires du cadastre, probablement débordées d'ailleurs -ceci expliquant cela, m'ont expliqué que si je souhaitais connaître l'identité du propriétaire de Loreurenbéton il fallait que je fasse un courrier. Et que le propriétaire me répondrait le cas échéant. Dans un deuxième temps, le type du service du cadastre de Vichy m'a apporté la même réponse, quelques jours plus tard. Alors je lui ai fait lire les conditions de communication au public des informations cadastrales, telles que précisées par la CNIL lors de la séance plénière du 10 juillet 2007. Alors -et seulement alors!- le type du cadastre est parti vers son bureau et en est revenu avec un petit papier rose sur lequel il était écrit "SCI La Cosmopolite".)

(2) Gérard s'arrache.