samedi 30 janvier 2010

More majorum

- Jean-Marie Le Pen, est-ce que ces régionales c'est votre dernier combat?
- Mais pourquoi voulez-vous que ce soit mon dernier combat? Moi je combattrai jusqu'à la mort. J'ai dit que je détestais le mot de retraite -aussi bien dans le militaire que dans le civil (...).

Toulon, dimanche 24 janvier


vendredi 22 janvier 2010

Trouver les mots qui apaisent.

Souvent par le passé les juifs se sont fait lyncher.
C'est dramatique.

On peut raisonnablement supposer que ce phénomène est dû au choc des cultures et des religions, source d'incompréhension - et non pas parce que "ces cons de youpins les brisent à tout le monde" (sic), comme les gens grossiers le disent parfois.

Gérard est soucieux de contribuer à maintenir la paix en France.

Par conséquent, aujourd'hui, proposition de découverte du comportement des Loubavitch de Neuilly... Les Loubavitch de Neuilly ont un blog: http://chabad-lubavitch-neuilly.blogspot.com/, que je vous conseille d'aller visiter.
Pour vous appâter, en voici quelques extraits:


"On n'utilise pas un livre de Torah pour se cacher ou pour cacher ce qu'on est en train d'écrire, comme les élèves le font couramment en classe."

"Mitsva positive N° 32 :Ce commandement nous enjoint de glorifier les descendants d'Aaron, de les honorer, de les révérer et de leur conférer beaucoup d'honneur et de sainteté; même s'ils s'y opposent, on ne les écoutera pas."Donc là ça veut dire que si un institut de sondage Loubavitch contacte un Loubavitch pour savoir ce qu'il pense de Dominique Strauss-Kahn, le Loubavitch doit répondre: " c'est ma pérsonnalité vrançéze prrrrrrrréférée, il est trrrrééés intelligent."NB: Une "mitsva" - au pluriel on dit "mitsvot", se traduit par "commandement". Par exemple, en haut à droite du blog loubavitch, vous avez la mitsva suivante: "POUR EFFECTUER UN DON PAR CARTE BANCAIRE, N'OUBLIEZ PAS DE VIDER LES COOKIES DE VOTRE ORDINATEUR. FAIRE UN DON: MASTERCARD, VISA, CARTE-BLEUE." Donc là ça veut dire que si l'adepte Loubavitch oublie de vider les cookies de son ordinateur avant d'utiliser sa Mastercard, il commet un péché.
La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:Est-il permis de programmer un réveil avant Chabbat afin qu'il sonne durant Chabbat?
Réponse:Il est permis de programmer un réveil électrique avant Chabbat afin qu'il sonne durant Chabbat, mais il sera interdit de l'interrompre.
Source: שמירת שבת כהלכתה פרק כח סעיף כט
Le récit de la semaine: Vendredi, le Rabbin a eu un accident.C'est très intéressant.
En résumé, c'est l'histoire d'un rabbin Loubavitch motard qui a failli se manger une voiture de sport place de la Nation. Heureusement pour lui il s'en sort. Et au moment où il s'en sort, une femme Loubavitch lui dit: "Hakol Béséder" ( c'est une sorte de mot de passe ). Et le rabbin emballe la femme Loubavitch.


La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:L'ablution des mains (Netilat Yadaïm) pour la Birkat Cohanim se fait-elle de façon alternative?
Réponse:L'ablution des mains qui précédent la Birkat Cohanim se fait en versant de l'eau trois fois de suite sur chaque main (comme lors de l'ablution des mains qui précède le repas). A posteriori, celui qui a versé de l'eau trois fois sur chaque main en alternance sera quitte.
Source: ליקוטי שיחות חלק ט עמוד 386
LA SOUCAH MOBILE DU BETH HABAD DE NEUILLY
C'est très intéressant.
On voit des photos d'une camionnette: la "soucah mobile". (Il paraîtrait que le Machia'h - c'est un genre de superman juif, si vous aimez mieux - devrait arriver bientôt et garer sa moto dans la soucah mobile, si j'ai bien compris).


La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:Est-il permis de mettre du déodorant le jour de Yom Kippour?
Réponse:Il est interdit d'enduire son corps d'une quelconque substance, c'est pourquoi une telle utilisation sera prohibée.Il va de soi, qu'il est également interdit de se maquiller en ce jour. Cependant, avant que le jeûne ne commence on pourra faire tout ceci. Source:שולחן ערוך אדמו"ר הזקן סימן תריא סעיף א


Voilà.
Gérard espère que vous avez passé un bon moment en compagnie des Loubavitch de Neuilly.
Il vous souhaite une bonne journée.

mardi 19 janvier 2010

Vive la presse française?

Ce matin, sur internet: "sondage IPSOS - Le Point: personnalité politique préférée des Français : Strauss-Kahn détrône Yade".

Rires.

J'écris un commentaire dans la partie "commentaires", sans gros mot, en évitant les fautes d'orthographe et sans rien dire sur les pathologies psycho-sexuelles de DSK ou sur ses accointances avec le Talmud.

Ca donne ça:
"Bonjour madame, c'est monsieur Ipsoslepoint au téléphone. Diriez-vous que monsieur Dominique Strauss-Kahn est:
  1. Un homme formidable.
  2. Quelqu'un d'exceptionnel.
  3. Une personnalité de grande envergure.
  4. Un politique comme on fait plus ma pauv' dam'!
  5. Autres."
Ensuite je cite l'intervention de DSK sur France-Inter en 2004: "Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques", en insistant sur le "LA" raison.
( Oui, parce qu'on aurait peut-être pu penser que DSK, fervent patriote, eût déclaré que la priorité, lorsque l'on "prend des responsabilités politiques", est d'aider avant tout son propre pays. C'est-à-dire la France. Et par conséquent, pour quelqu'un de son envergure -qui ne peut pas être crétin au point d'ignorer que la question israélienne est très sensible, on aurait peut-être pu penser qu'à la radio il aurait fait attention à ce qu'il racontait. Et qu'au moins, il aurait dit: "c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles (...)")
Ensuite j'écris "qu'effectivement si on avait fait le sondage chez les Loubavitch de Neuilly, il ne fallait pas s'étonner du résultat".
Visiblement, tout ça ne plaît pas à monsieur Moderateurdupoint puisque ce soir, à 21H20, je cherche toujours mon petit commentaire.
Méchant monsieur Lepoint!

dimanche 17 janvier 2010

Yama & Aishwarya



Erratum:

A 2 min 12 sec lire:
"Tout cela descendait, montait comme une vague (...)"
et
"On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague (...)"

jeudi 14 janvier 2010

mercredi 13 janvier 2010

mardi 12 janvier 2010

Histoire, lois et foetus

"Apprenez, roi des Juifs, et n'oubliez jamais
Que les rois dans le ciel ont un juge sévère,
L'innocence un vengeur, et l'orphelin un père"

Jean Racine, Athalie, Acte V - scène 8 (versets 1814-1816)






Dimanche 17 janvier 2010, 14H30,
Place de la République,
Paris.

FRANCE.


NB: image trouvée sur internet...

dimanche 10 janvier 2010

Felix et errabundus




A l'orient de jade, où souffle le brahman,
Il y a cette femme. Et mon âme en émoi,
Sentant d'ici le musc, l'encens et le benjoin,
Hurle à ce corps hideux et froid: "emporte-moi
Wagon! Enlève-moi frégate! Loin! Bien loin!
A l'orient de jade où souffle le brahman...
Reste, si tu le veux, dans ce pays étroit
Y laisser dépérir mon feu: je pars sans toi
A l'orient de jade où souffle le brahman
."

Reste si tu le veux dans ce pays étroit:
A l'orient de jade, où souffle le brahman,
Il y a cette femme et mon âme en émoi.


In memoriam Charles Baudelaire.

vendredi 8 janvier 2010

Histoire, lois et Justice




J-A-D. Ingres, Le martyre de Saint-Symphorien



"NÉARQUE
Où pensez-vous aller?

POLYEUCTE
Au temple, où l'on m'appelle.

NÉARQUE
Quoi? Vous mêler aux vœux d'une troupe infidèle!
Oubliez-vous déjà que vous êtes chrétien?

POLYEUCTE
Vous, par qui je le suis, vous en souvient-il bien?

NÉARQUE
J'abhorre les faux dieux.

POLYEUCTE
Et moi, je les déteste.

NÉARQUE
Je tiens leur culte impie.

POLYEUCTE
Et je le tiens funeste.

NÉARQUE
Fuyez donc leurs autels.

POLYEUCTE
Je les veux renverser,
Et mourir dans leur temple, ou les y terrasser.
Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des hommes
Braver l'idolâtrie et montrer qui nous sommes.
C'est l'attente du ciel, il nous la faut remplir;
Je viens de le promettre, et je vais l'accomplir.
Je rends grâces au Dieu que tu m'as fait connaître
De cette occasion qu'il a sitôt fait naître,
Où déjà sa bonté, prête à me couronner,
Daigne éprouver la loi qu'il vient de me donner.

NÉARQUE
Ce zèle est trop ardent, souffrez qu'il se modère.

POLYEUCTE
On n'en peut avoir trop pour le Dieu qu'on révère.

NÉARQUE
Vous trouverez la mort.

POLYEUCTE
Je la cherche pour lui.

NÉARQUE
Et si ce cœur s'ébranle?

POLYEUCTE
Il sera mon appui.

NÉARQUE
Il ne commande point que l'on s'y précipite.

POLYEUCTE
Plus elle est volontaire et plus elle mérite.

NÉARQUE
Il suffit, sans chercher, d'attendre et de souffrir.

POLYEUCTE
On souffre avec regret quand on n'ose s'offrir.

NÉARQUE
Mais dans ce temple enfin la mort est assurée.

POLYEUCTE
Mais dans le ciel déjà la palme est préparée.

NÉARQUE
Par une sainte vie il faut la mériter.

POLYEUCTE
Mes crimes, en vivant, me la pourraient ôter.
Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure?
Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure?
Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout à fait;
La foi que j'ai reçue aspire à son effet.
Qui fuit croit lâchement et n'a qu'une foi morte.

NÉARQUE
Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe:
Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux.

POLYEUCTE
L'exemple de ma mort les fortifiera mieux.

NÉARQUE
Vous voulez donc mourir?

POLYEUCTE
Vous aimez donc à vivre?

NÉARQUE
Je ne puis déguiser que j'ai peine à vous suivre:
Sous l'horreur des tourments je crains de succomber.

POLYEUCTE
Qui marche assurément n'a point peur de tomber:
Dieu fait part, au besoin, de sa force infinie.
Qui craint de le nier dans son âme le nie:
Il croit le pouvoir faire et doute de sa foi.

NÉARQUE,
Qui n'appréhende rien présume trop de soi.

POLYEUCTE
J'attends tout de sa grâce, et rien de ma faiblesse.
Mais loin de me presser, il faut que je vous presse!
D'où vient cette froideur?

NÉARQUE.
Dieu même a craint la mort.

POLYEUCTE
Il s'est offert pourtant: suivons ce saint effort;
Dressons-lui des autels sur des monceaux d'idoles.
Il faut (je me souviens encor de vos paroles)
Négliger, pour lui plaire, et femme, et biens, et rang,
Exposer pour sa gloire et verser tout son sang.
Hélas! qu'avez-vous fait de cette amour parfaite
Que vous me souhaitiez, et que je vous souhaite?
S'il vous en reste encor, n'êtes-vous point jaloux
Qu'à grand' peine chrétien, j'en montre plus que vous?

NÉARQUE
Vous sortez du baptême et ce qui vous anime,
C'est sa grâce qu'en vous n'affaiblit aucun crime;
Comme encor toute entière elle agit pleinement,
Et tout semble possible à son feu véhément;
Mais cette même grâce, en moi diminuée,
Et par mille péchés sans cesse exténuée,
Agit aux grands effets avec tant de langueur
Que tout semble impossible à son peu de vigueur.
Cette indigne mollesse et ces lâches défenses
Sont des punitions qu'attirent mes offenses;
Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier,
Me donne votre exemple à me fortifier!
Allons, cher Polyeucte, allons aux yeux des hommes
Braver l'idolâtrie et montrer qui nous sommes.
Puissé-je vous donner l'exemple de souffrir,
Comme vous me donnez celui de vous offrir!

POLYEUCTE
A cet heureux transport que le ciel vous envoie,
Je reconnais Néarque, et j'en pleure de joie.
Ne perdons plus de temps: le sacrifice est prêt;
Allons-y du vrai Dieu, soutenir l'intérêt;
Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule
Dont arme un bois pourri ce peuple trop crédule;
Allons en éclairer l'aveuglement fatal;
Allons briser ces dieux de pierre et de métal:
Abandonnons nos jours à cette ardeur céleste;
Faisons triompher Dieu: qu'il dispose du reste!

NÉARQUE
Allons faire éclater sa gloire aux yeux de tous
Et répondre avec zèle à ce qu'il veut de nous."

Pierre Corneille, Polyeucte, Acte II - scène 6


Dédié à Robert Faurisson & Vincent Reynouard

vendredi 1 janvier 2010

Meilleurs voeux deux mille dix

Bonne et heureuse année lectrices et lecteurs
O combien avisés de venir à cette heure
Nourrir votre âme ici, sur le blog de Gérard,
Nombreuses et nombreux à trouver beaux et rares
Et les tours et les vers d’un poète modeste.

Ecrira-t-il pour vous un charmant palimpseste ?
Témoin de l’an passé rêvant les lendemains ?

« Hier fut désastreux : ne perdons pas la main.
Encourageons-nous tous à maintenir le cap,
Unissons nos efforts pour faire honneur au pape,
Rachetant ses péchés la veille de Noël,
Ecrasé sur le sol, le nez face à l’autel :
Un président fouettard, vers la rédemption,
Saura nous emmener, en rude procession,
Ecrasés sur le sol, le nez face à la banque.

Nous voilà bien partis : voyez la saltimbanque
Obsédée par le chant, qui a pris pour QG
Un de ces lieux friqués souvent fort mal jugés;
Voyez Quasimodo l’abriter de sa bosse
Et menacer Phébus, le poète colosse,
L’Apollon francilien, qui, en deux mille trois,
Leva notre étendard face aux affreux hongrois.
Ebaudissez-vous donc : nous voilà bien partis.
»

Allons Gérard… Allons : quelle amère sortie !
N’oublie pas que le jour hérite de la nuit
Ni que les grandes joies succèdent aux ennuis,
Et préfère au pamphlet quelque simple blandice
Effaçant les maux : « Bonne année deux mille dix ! »